Casella 58: la Morte dell´Imperatore.
Bicentenario 1821-2021

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GIOCO 56
“Jeu des Cosaques”, (1815)
Gioco di 63 caselle numerate, spirale, antiorario, centripeto che ricorda la caduta dell'Imperatore Napoleone Bonaparte e mostra l'occupazione di Parigi da parte dei Cosacchi. Agli angoli: "Principale porte de Moscou"; "Vue de la Maison de M.r Paschkoff à Moskou"; "Vue d'une partie du Kremlin"; "Vue de la Grande Place de Moskou".
(Arch. N°818);(Arch. N°2412)


“Jeu des Cosaques” (1815)
Parigi 31 marzo 1814: i cittadini, sbigottiti e increduli, vedono i Champs Elysées trasformati in accampamento dai cosacchi. Napoleone non è riuscito a salvare la capitale e la sua genialità strategica, l’animosità dei soldati troppo stanchi, poco avevano potuto contro gli eserciti di Russia, Prussia, Austria e Inghilterra che lo avevano braccato per tutta la Francia. Il “Jeu des Cosaques” ha il valore di una protesta contro tartari, calmucchi, siberiani che occupano i faubourgs e i boulevards di questa città tanto civile e raffinata, fino a poco tempo prima capitale dell’impero, della cultura e della moda, così come l’aveva voluta proprio Bonaparte. Come si vede, l’equipaggiamento dei cosacchi è rozzo e primitivo: frecce, archi, scimitarre e lance sono le loro armi, bizzarri copricapo di pelo, pantaloni sbuffanti e lunghe tuniche le loro divise. Ma l’autore della tavola non può dimenticare che questi soldati, così diversi dai militari francesi, rappresentano lo zar di Russia e gli agenti della Restaurazione, sfilando fianco a fianco con le truppe del duca di Wellington e di Metternich. Non è certo l’aspetto folkloristico, i costumi e le bardature o la diversa provenienza geografica di questo popolo che il gioco vuole sottolineare, ma il comportamento incivile, la rapacità dei cosacchi che in numerose caselle saccheggiano fattorie, derubano feriti, rapiscono fanciulle. L’impressione e la paura suscitata dalle loro scorrerie nelle campagne francesi fu così grande che ancora oggi nel gergo popolare “ j'ai été cosaqué” significa “sono stato derubato”. “Ma non è assolutamente facile” (come viene sottolineato nel centro) arrivare ai Champs EIysées, perché il cosacco, intrappolato nella palude, ferito, disarcionato da cavallo, può essere anche ucciso o messo in fuga. Il “Jeu des Cosaques” diventa il gioco dell’occupazione nemica per antonomasia. Quando i soldati di Hitler (ben diversi da questi rozzi abitanti del Don) sfileranno ancora una volta ai Campi Elisi con passo meccanico (..dell’oca!!!) e la divisa lucida, la tavola verrà ristampata e, osteggiata dalla censura tedesca (l’allusione era troppo manifesta), circolerà clandestinamente. A distanza di un secolo, il gioco aveva saputo conservare il messaggio di allora.
(Mascheroni&Tinti)

Jeu des Cosaques.
Edité à Paris, en 1814, chez Genty, marchand d'estampes, rue Saint-Jacques n°14. (Hauteur: 45; largeur: 61). Par une analogie assez troublante avec les durs moments que nous avons connus en France vers 1940, nous voyons l'état d'esprit qui en 1814, avait agité les Parisiens lors du séjour en France des troupes de la Coalition des Alliés. Ce fut pour la première fois en 1814 que Paris voyait son sol foulé par des soldats russes. Ces militaires venant d'un pays si lointain et étant d'une race si différente de la notre, provoquèrent un étonnement bien comprensible chez les Parisiens. Le dessinateur de ce jeu sans faire preuve ni d'admiration ni de dédain, laisse cependant percer sur l'ennemi une intention quelque peu satirique qui n'eut point été du gout de la censure allemande si pareil jeu avait été publié pendant l'occupation de 1940. Les gravures contemporaines et en particulier celles d'Horace Vernet gravées par Debucourt, dénotent l'esprit toujours frondeur des Parisiens. Rappelons à ce sujet que Béranger avait fait chorus avec les détracteurs et n'avait pas craint d'appeler les Russes "nos bons ennemis". L'auteur qui a composé les légendes placées sous chacune des cases, baptise sans crainte de noms plus ou moins fantaisistes, le soldats de la Russie d'Europe et ceux de la Russie d'Asie. C'est ainsi qu'aux cases 3 et 12 le cosaque représenté est qualifié de cosaque calmouk, au n°13 cosaque calmouk de Derbel, au n°14 cosaque de la Tartarie, au n°20 calmouk Soongars, etc.: il est donc permis de conclure que dans son esprit, le nom de cosaque est un terme générique appliqué indifféremment à tous les éléments de troupe de la cavalerie russe. Cet auteur ne parait pas avoir une sympathie particulière pour les suddits cosaques et il fait plusieurs fois ressortir leur rapacité. Une dizaine de gravures au moins représentent le cavalier russe en maraude dans les fermes auxquelles il ne craint pas de mettre a feu. Il emporte les bestiaux, vole le poules et ce qui est plus grave, enlève une jeune fille (case 64). On dit aujourdh'hui encore en Champagne: "j'ai été cosaqué" lorsqu'il s'agit d'un vol. Toutefois, la réaction ne se fait pas attendre et le cosaque de la case 62 est enfin mis en fuite par un troupe de paysans. L'armement des cosaques est partout assez primitif, car ils sont armés simplement d'arcs, de sabres ou des lances. La case n°5 représente un cosaque de Sibérie jouant de la cornemuse: ce n'est en réalité qu'une simple trompe. La dernière gravure du tableau figure un camp de cosaques établi aux Champs-Elysées, tel qu'il était le 31 mars 1814. On y voit l'abri des cavaliers, sorte de tente de peau sous laquelle se tiennent deux soldats occupés à faire chauffer une marmite. Près de là, deux autres vident à la régalade des flacons de vins ou de liqueurs, vraisemblablement maraudés aux alentours. Les cases ordinairement occupées par les oies sont garnies de pièces d'artillerie, obus et canons accompagnée de leur caisson. Dans les angles, figurent des vues de Moscou, du Kremlin et la maison de M. Paschkoff. Cette maison devint d'abord la bibliothèque Roumiantzov; elle se nomme de nos jours bibliothéque Lénine.
(D'Allemagne H.R.)

Exhibitions:
- "Napoleone Bonaparte: tutti gli uomini del Grande Uomo". Portoferraio, Centro de Laugier, Isola d'Elba Livorno. 14 Maggio - 8 Settembre 2007.

- "Dall'Oca all'Aquila. L'Imperatore è in Gioco. Bicentenario: 1814-2014. Saletta "Gran Guardia" Portoferraio-Isola d'Elba, Livorno. Dal 1°Maggio al 31 Maggio 2014


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"MAGGIO NAPOLEONICO 2021 - ISOLA D'ELBA - LIVORNO"
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