Giochi dell'Oca e di percorso
(by Luigi Ciompi & Adrian Seville)
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Jeu du "Tutu" 
Renouvelé du Jeu de l'Oie. Renouvelé des Grecs. Jeu de Plaisir et de Récréation 
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primo autore: Dulac Jean 
secondo autore: Dulac Jean 
anno: 1913 
luogo: Francia-Parigi 
periodo: XX secolo (1°/4) 
percorso: Percorso di 63 caselle numerate 
materiale: carta (paper) (papier) 
dimensioni: 480X615 
stampa: Cromolitografia 
luogo acquisto: Belgio-Bruxelles 
data acquisto: 20-04-2012
dimensioni confezione:  
numero caselle: 63 
categoria: Spettacoli, teatro, cinema, musica, circo, televisione 
tipo di gioco: Gioco oca variante  
editore: Comoedia Illustré 
stampatore: Comoedia Illustré 
proprietario: Collezione L. Ciompi 
autore delle foto: L. Ciompi 
numero di catalogo: 1113 
descrizione: Gioco di 63 caselle numerate, spirale, antiorario, centripeto.
Titolo al centro in alto. In basso: "Ce nouveau jeu est composé par "COMOEDIA ILLUSTRE'", 32 Rue Louis-le-Grand, Paris. Supplément de Comédia Illustré du 20 Décembre 1913".
REGOLE: al centro.
CASELLE: con didascalia.
Cas. 1): Enfin seul; Cas. 2): Le Mont Ida (Rubinstein) et le Mont Pelé (G. D'Annunzio); Cas. 3): De Bray comme de loin le phalène livra bataille; Cas. 4): M. Lugné-Poe et Suzanne Deprés à l'Oeuvre; Cas. 5): Eve admire la Lavallière de Caivallet. Quel Flers!; Cas. 6): Le Pont des Saints Pères; Cas. 7): Tristan (pas attristant) la connait dans les Coins-Coins; Cas. 8): Henry Bernstein confie son Secret à Simone; Cas. 9): TUTU Le Monsieur qui est à Tutu et à toi; Cas. 10): C'est moi Guitry; Cas. 11): "Ah! dit M. Carré: je n'entendrai donc plus chanter Marguerite?"; Cas. 12): Avez-vous vu Footit dans Andromaque?; Cas. 13): En matinée: Séance de Boxe. Le soir: Parsifal; Cas. 14): ça n'a l'Hertz de rien, se dit Coquelin, mais c'est assez ambigu; Cas. 15): Les Frères Isola: Escamoteurs? M. Gheusì: Est-ce comme auteur?; Cas. 16): Après moi!..; Cas. 17): M. Chevillard demande des opéras entiers. M. Rouché préfére les "extraits"; Cas. 18): TUTU L'Accorte sensible; Cas. 19): Fauré v ert. For ever; Cas. 20): Jusqu'à nouvel ordre... Lysès moi!!!; Cas. 21): Duval à Balthy: Viens chez moi...tu es tellement bonne!; Cas. 22): Enfin! j'ai mon public; Cas. 23): Mistinguett et Paul Ardot, sans faire la petite bouche, se livrent aux joies du Tango; Cas. 24): En r'venant de la revue! après les couplets, le coups d'epée; Cas. 25): Une famille qui s'est mise aux vers; Cas. 26): La fin justifie les doyens; Cas. 27): TUTU Hésitations. Lequel choisir?; Cas. 28): Le vice-doyen et "sa Luise"; Cas. 29): Féraudy conte Leconte à dormir debout; Cas. 30): Le Genre de M. Poirier; Cas. 31): M. X... fait représenter sa pièce; Cas. 32): L'Eveil du Printemps; Cas. 33): Par ici la sortie; Cas. 34): Dans un Granier qu'on est bien à 20 ans! chante M. Brasseur; Cas. 35): M. Léon Bérard fait l'oraison funèbre de Louis Barthou; Cas. 36): TUTU L'Oie blanche; Cas. 37): M. Le Bargy: Une illustré victime du décret de Moscou; Cas. 38): M. Grémier, procureur de sensations. Hallers à la hauteur; Cas. 39): Toujours gai comme un Quinson; Cas. 40): Analyse Bakst...eriologique; Cas. 41): Bonaparte aux Folies Bergère; Cas. 42): Au Mausolée de Champs-Elysées; Cas. 43): De Max au Chatelet: J'ai beaucoup d'enfants... le dimanche en matinée; Cas. 44): Galipaux galipettant, debite une galipette de Galipaux; Cas. 45): TUTU Les Conseils de M.me Cardinal; Cas. 46): Vient de paraitre: L'Entrave par Colette Willy; Cas. 47): Le Mariage de Nijinski, ou le Premier Faux Pas; Cas. 48): Un auteur "Flambé" pour ses Hermant (Abel); Cas. 49): Oui, mais Adolphe babille mieux; Cas. 50): Je ne me sers que de la lotion Xour. - E. La Jeunesse; Cas. 51): La Loge 22 ou les Deux Cocottes; Cas. 52): Le Comité de Lecture; Cas. 53): Sans débats billets de Bidou sont billets doux; Cas. 54): TUTU Les Dessous de l'Opéra; Cas. 55): Brulé par plus de feux que je n'en éteignis; Cas. 56): Et pif paf poum et Tara para Boum, c'est moi qui suis le général Blum-Blum!; Cas. 57): Je te vends mon Crébillon; Cas. 58): La Mort parfumée; Cas. 59): C'est comme ça, mon vieux; Cas. 60): C'est rien, un souffle, un rien; Cas. 61): Une jeune tragédienne qui promet; Cas. 62): Ouvrez le petit banc; Cas. 63): TUTU.

REFERENZA 1
"Ce jeu de parcours à 63 cases est paru dans Comoedia Illustré de 20 décembre 1913. Il évoque des personnalités du mond de la danse et du spectacle: Tristan Bernard, Sarah Bernahardt, Jules Claretie, Mistinguett, Nijinsky... Les oies sont remplacées ici par des Tutus: "Il faut bien faire attention que l'on ne peut s'arreter sur les Tutus qui sont disposés de 9 en 9; ainsi donc, si vous arrivez à un Tutu, redoublez le nombre de points que vous avez amenés, jusqu'à ce que vous n'en rencontriez plus". A la case 58 "la Mort Parfumée" oblige à recommencer le jeu.
(Catalogo Mostra: “Le Jeu de l’Oie au Musée du Jouet”, Ville de Poissy 2000)

REFERENZA 2
(D'Allemagne, pag. 228): "Jeu du Tutu (par Jean Dulac). Paru dans Comédia (20 déc. 1913). Litho en couleurs. 465x600. Artiste, auteurs dramatiques et danseurs célébres de l'époque: Lugné-Poe, Louisi Sylvain, Tristan Bernard, Sarah Bernhardt, etc..".

REFERENZA 3
À partir de la fin des années 1860 et surtout après la chute du Second Empire, la presse invente de nouvelles manières de communiquer avec son lectorat et de travailler l’opinion publique. Offrir un jeu de l’oie à ses lecteurs devient alors une pratique courante, qui se perpétue jusqu’après la Seconde guerre mondiale. Cette appropriation permet la production de dessins originaux, bien différents des planches d’Épinal diffusées jusqu’alors.
Les premiers témoignages remontent tous à l’année 1867: c’est à l’occasion de l’exposition universelle tenue à Paris que "Paris-Magazine" et "La Vie parisienne" offrent à leurs lecteurs un jeu de l’oie consacré à l’événement (Arch. N°2592.). C’est aussi cette année-là que le "Journal des enfants" insère dans ses pages un "Jeu du grand Buffon" directement inspiré des jeux éducatifs du début du XIXe siècle.
Dès la chute du Second Empire, la presse satirique s’empare du jeu de l’oie, où elle met en scène le monde politique de son époque. Les caricaturistes les plus célèbres se prêtent au jeu, comme Georges Lafosse (1843-1880), connu pour ses "trombines", portraits aux têtes disproportionnées. Le "Charivari" (1872, Arch. N°848.), "Le Sifflet" (1874, Arch. N°2772) ou la feuille monarchiste "Le Triboulet" (1881, Arch. N°2688) montrent la voie, bientôt suivie par la grande presse quotidienne qui donne au procédé une audience bien plus grande. Les jeux inspirés des grandes affaires de l’époque font l’objet de suppléments offerts aux lecteurs, accompagnés de légendes très explicites: l’affaire Boulanger (Arch. N°65) dans "Le Figaro" (1889), l’alliance franco-russe (Arch. N°71) dans "Le Petit Journal" (1892), ou l’affaire Dreyfus (Arch. N°558) dans "L’Aurore" (1898).
Ces usages satiriques se poursuivent pendant la Première guerre mondiale, puis dans l’entre-deuxguerres, à un moment où la place du dessinateur de presse commence à s’institutionnaliser. En 1917, rendu infirme par les combats, Gus Bofa dessine un "Jeu de la tranchée" (Arch. N°2021) pour les poilus lecteurs de "La Baïonnette" dont il est un collaborateur régulier. En 1934, Lucien Boucher dessine pour "La Lessive" un "Jeu de l’escargot ou de la justice" qui pointe les lenteurs de la justice dans l’affaire Stavisky. L’habitude ne se perd pas après la Seconde guerre mondiale, comme le montre le jeu paru dans "L’Humanité" en 1949, hostile au général de Gaulle et au plan Marshall.
À côté de ces usages politiques, beaucoup de titres imaginent des jeux thématiques, proches de leur ligne éditoriale: "Comoedia" offre en 1913 un "Jeu du Tutu" (Arch. N°1113.) illustré de portraits d’artistes et de danseurs célèbres de l’époque, Elle propose en 1949 un jeu de l’oie consacré au cinéma, où le dessin est remplacé – fait nouveau – par la photographie. La presse féminine n’est pas en reste, avec des jeux inspirés du quotidien d’une femme moderne ou de la vie d’un couple, comme dans "Marie-Claire" (1938, Arch. N°33) ou "Marie-France" (1946).Ces jeux sont offerts aux lecteurs ou vendus moyennant un petit supplément, souvent à l’occasion des fêtes de Noël. En décembre 1928, "Le Dimanche-Illustré" propose le "Jeu du pingouin" (Arch. N°37) d’Alain Saint-Ogan, le père de Zig et Puce. Le "Jeu de la Perme" (Arch. N°1668) dessiné par Raoul Guérin accompagne le numéro du 29 décembre 1939 du "Journal". En décembre 1948, Raymond Peynet dessine pour "Marie-France" un "Jeu des Bergers et des Mages", au moment où l’artiste Jean-Albert Carlotti crée pour "Arts" un "Jeu de l’oie pour jouer la nuit de Noël".
(Emmanuelle Chapron, Pierre-Marie Delpu in "Jeu de l'oie: Histoire et métamorphoses". Exposition virtuelle. )

Exhibitions
- "Le Jeu de l’Oie au Musée du Jouet". (Catalogo a cura di Jeanne Damamme - Pascal Pontremoli, pag. 22, 80). Musée du Jouet, Ville de Poissy, 23 mars - 1.er octobre 2000.

bibliografia: 1) ALLEMAGNE, Henry-René D’: "Le noble jeu de l’oie en France, de 1640 à 1950", Ed. Grund, Parigi 1950.
2) Catalogo Mostra: “Le Jeu de l’Oie au Musée du Jouet”, Ville de Poissy 2000 (pag. 80).
3) CHAPRON, Emmanuelle et Alii: "Jeu de l'oie: Histoire et métamorphoses". Exposition virtuelle. Festival des Sciences de la Société et des Arts organisé par l'Université d'Aix-Marseille du 9 Mai au 22 Juin 2019 (réalisée par Abdelmajid Arrif), 2021.

 
 
   
 
   
 
   

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