Giochi dell'Oca e di percorso (by Luigi Ciompi & Adrian Seville)

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Jeu (Le) de Paris en Miniature

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	primo autore:	Anonimo
	secondo autore:	Chéreau François - Veuve Chereau
	anno:	1803
	luogo:	Francia-Parigi
	periodo:	XIX secolo (1°/4)
	percorso:	Percorso di 90 caselle numerate
	materiale:	carta (paper) (papier)
	dimensioni:	465X630
	stampa:	Acquaforte colorata a mano (taille-douce colorée à la main) (hand-coloured etching)
	luogo acquisto:
	data acquisto:
	dimensioni confezione:
	numero caselle:	90
	categoria:	Agricoltura, Industria, Commercio, Esposizioni, Arti e Mestieri
	tipo di gioco:	Tombola&Lotteria
	editore:	A Paris Chez la Veuve Chereau, rue S.t Jacques N°10
	stampatore:	A Paris Chez la Veuve Chereau, rue S.t Jacques N°10
	proprietario:	Collezione A. Seville
	autore delle foto:	A. Seville
	numero di catalogo:	2458
	descrizione:	Gioco - Lotteria di 90 caselle numerate, spirale (rettangolare), antiorario, centripeto. Nelle varie caselle le principali attività commerciali di Parigi. In basso: "Propriétaire et Editeur Mde V.ve Chereau Rue St Jacques N°10", e "Deposé à la Direction Génerale de l'imprimerie et de la Librairs". REGOLE: al centro. "Ce jeu très facile et fort amusant se compose de 90 numéros; il entre dans les calculs du loto et de la loterie, en conséquence pour le jouer il faut se servir d'une boete de loto, où à défaut faire sur carte, carton ou bois, quatre-vingt-dix numéros depuis 1 jusqu'à 90 après les avoir bien melés dans un sac on les tire comme à la loterie chacun à son tour le n°90 est le gros lot, aussitot qu'il paroit celui à qui il appartient enleve tout ce qui est à la masse, et l'on recommence. Il faut avoir chacun une vingtaine de jetons si l'on est peu de joueurs; il faut avant de commencer, en mettre chacun quatre ou cinq au jeu, afin qu'il y ait à la masse de quoy payer les numeros gagnans qui pourraient sortir des premiers. on a placé au bas du teste de ce jeu un tableau en deux colonnes dont l'une porte les dix numéros gagnans et l'autre les dix numéros perdans; ces vingt numéros sont les seuls qui présentent des chances agréable ou défaborables; il faut qu'il y ait un des joueurs qui ait toujours les yeux sur ce tableau. Cepandant pour la satisfaction de tous les joueurs, on a mis à chaque case des numéros gagnans la lettre G, et à chaque perdant la lettre P. Celui qui tire les N.os en les dénommant doit aussi désigner l'enseigne si c'est un numéro perdant ou gagnant, et pour eviter la confusion, il doit également nommer la personne pour qui il tire à tour de rang. NOTA. Ce tableau présente plusieurs intérets outre l'amusement du jeu, la peinture fidèle des plus belles enseignes de Paris, le dessins et l'ordre d'architecture des boutiques et magasins les mieux ornés, et enfin l'adresse positive des rues et N° des principaux marchands de Paris. Numeros Gagnants _________________________________Numéros perdants N°13 La toison D'or . G.e 8 jetons ______________________N°1 Les Jobards P.d ...9 ... Jetons N°20 La Vestale .. id.. 1... d.t __________________________N°7 Fille mal Gardée ... 1 ... d.t N°26 Cendrillon .. id ... 6 d.t ___________________________N°32 Tante Aurore ... 6 ... d.t N°40 Corne d'Abondance ... 7 .. d.t _____________________N°39 Forge de Vulcain ... 7 ... d.t N°54 Les trois lurons . 3 .. d.t _________________________ N°44 Panier percé ... 8 ... d.t N°59 Chaste Suzanne .. 2 .. d.t ________________________N°64 Jeune homme ... 5 ... d.t N°77 Diable à quatre .. 4 .. d.t _________________________N°69 Les 3 Innocents ... 3 ... d.t N°80 Garganthua ... 9 ... d.t ___________________________N°73 Deux magot ... 2 ... d.t N°84 Grand orient .. 5 .. d.t ___________________________N°88 Gastronome ... 4 ... d.t N°90 Retour d'Astrèe - Gros lot________________________N°89 Barque à Caron ... 10 ... d.t CASELLE: con didascalia. Cas. 1): (P) A la Famille des Jobards; Cas. 2): Aux deux Jumeaux de Bergame; Cas. 3): A la Pelerine; Cas. 4): A la Frileuse; Cas. 5): Au Grand Amirail; Cas. 6): Au frère de la Charité; Cas. 7): (P) A la Fille mal Gardée; Cas. 8): A la nouvelle Lucine; Cas. 9): A la Sybille; Cas. 10): Aux deux hermites; Cas. 11): A la Gerbe d'Or; Cas. 12): A la Fileuse; Cas. 13): A la toison d'or; Cas. 14): Au Lion de Florence; Cas. 15): Au beau Danois; Cas. 16): Au Cheval Arabe; Cas. 17): Au petit Poucet; Cas. 18): Aux Artistes réunis; Cas. 19): A la Mère de Famille; Cas. 20): (G) A la Vestale; Cas. 21): Au bon Henri; Cas. 22): Au Grand Ture; Cas. 23): A M.r Dumolet; Cas. 24): A lavocat Patelin; Cas. 25): Au Gagne petit; Cas. 26): (G) A la petite Cendrillon; Cas. 27): Au beau Dunois; Cas. 28): Au trois Sultanes; Cas. 29): Au pauvre Diable; Cas. 30): Au Coursier Anglais; Cas. 31): Au R-vous de chasse de Henri IV; Cas. 32): (P) A ma tante Aurore; Cas. 33): Au Bucheron; Cas. 34): A la flotte Anglaise; Cas. 35): A la petite Jardinière; Cas. 36): Au petit Timballier; Cas. 37): A la belle Gabrielle; Cas. 38): A la Corbeille de Fleurs; Cas. 39): (P) aux Forges de Vulcain; Cas. 40): Aux Armes de France; Cas. 41): Au Ménestrel Languedoctien; Cas. 42): Aux deux Créoles; Cas. 43): A S.t Crépin; Cas. 44): (P) Au panier percé; Cas. 45): Au diable boiteux; Cas. 46): Au Grand Frédéric; Cas. 47): A la belle Magdeleine de Nanterre; Cas. 48): Au triomphe de Trajan; Cas. 49): A la Corne d'Abondance; Cas. 50): A S.t Roch; Cas. 51): A la Corbeille de Mariage; Cas. 52): A absalon pendu; Cas. 53): Au Roi Salomon; Cas. 54): Au 3 Lurons; Cas. 55): A la barbe Bleue; Cas. 56): A la Rosiere; Cas. 57): A l'Acajou; Cas. 58): A la petite Laitiere; Cas. 59): (G) A la Chaste Suzanne; Cas. 60): Au Grand Turenne; Cas. 61): A la Reine Mathilde; Cas. 62): A la bonne prise; Cas. 63): Au Caraibe; Cas. 64): (P) Au ci-devant Jeune homme; Cas. 65): A l'Image S.t Louis; Cas. 66): A l'Etoile; Cas. 67): Au Chat botté; Cas. 68): Au Croissant d'Argent; Cas. 69): (P) Aux Innocens; Cas. 70): Au petit S.t Antoine; Cas. 71): Au petit Chaperon Rouge; Cas. 72): A l'Américain; Cas. 73): (P) Aux deux Magots; Cas. 74): Au parc ...; Cas. 75): Au Coco; Cas. 76): A la toison de Cachemire; Cas. 77): (G) Au diable à quatre; Cas. 78): Au vase de Medicis; Cas. 79): Au renard; Cas. 80): (G) Au Gargantua; Cas. 81): Aux deux Edmond; Cas. 82): Aux deux Figaros; Cas. 83): Aux deux Jocrisses; Cas. 84): (G) Au Grand Orient; Cas. 85): Au Grand S.t Maurice; Cas. 86): Au Solitaire de la Roche Noire; Cas. 87): Au diable couleur de Rose; Cas. 88): (P) Au Gastronome; Cas. 89): (P) A la barque à Caron; Cas. 90): Au retour d'Astrée. REFERENZA 1 "British Museum" - AN305145001 © The Trustees of the British Museum 1893, 0331. 93 Title: "Le Jeu de Paris en Miniature". Materials: paper Techniques: letterpress, etching Production person: Published by Veuve Chéreau Date: 1815 Schools /Styles: French Description: Game board with 90 numbered pictorial compartments, each depicting a shop sign in Paris, with a literal interpretation of its name, a description of what it sells and its address; the winning square is "Au Retour d'Astrée"; in the centre the rules. 1815. Etching. Inscription Content: The title at top of the central panel, followed by "Dans lequel sont représentés les Enseignes, Decors, Magasins, Boutiques et divers Etablissements des principaux Marchands de Paris, leurs Rues et numeros", followed by the rules in 15 lines. To left, "Propriétaire et Editeur Mde Vve Chereau Rue St Jacques N°10" and to right "Deposé à la Direction Génerale de l'imprimerie et de la Librairs. [sic]" Dimensions: Height: 468 millimetres. Width: 630 millimetres. Subject: shop Associated with Paris Acquisition name: Donated by Lady Charlotte Schreiber REFERENZA 2 (D'Allemagne, pag. 224): "Le Jeu de Paris en miniature, dans lequel sont répreséntes les Enseignes, Décors, Magazins, Boutiques, et divers établissements des principaux marchands de Paris, leurs Rues et Numéros. Paris. V.ve Chereau (1803). Taille-douce. 46,5x63. Jeu rectangulaire à 90 cases représentant des boutiques de Paris avec leurs enseignes et leurs adresses. Voir notice et pl. 27 ." Exhibitions:
	bibliografia:	1) ALLEMAGNE, Henry-René D’ : "Le noble jeu de l’oie en France, de 1640 à 1950", Ed. Grund, Parigi 1950. 2) GRAND-CARTERET, John: "Les jeux d'oie" In "Vieux papiers, vieilles images. Cartons d’un Collectionneur", Le Vasseur&C.ie Parigi (pp. 257-276). 3) NEGRI, Ilio - VERCELLONI, Virgilio: "I giochi di dadi d'azzardo e di passatempo dei gentiluomini e dei pirati" Introduzione di Caterina Santoro, Lerici Milano 1958. 4) PARLAK, Ömer Fatih: "The Image of the Turk in Early Modern Board Games and Playing Cards". PHD THESIS. Universitat Autonoma de Barcelona, 2019.
		D'ALLEMAGNE, Henry-Renè: "Le noble jeu de l’oie en France de 1640 à 1950" pag. 95-98
		Le Jeu de Paris en miniature. Dans lequel sont représentés les enseignes, décors, magasins, boutiques, et divers établissements des principaux marchands de Paris, leurs rues et numéros. Edité à Paris, en 1803, chez la Veuve Chereau, rue Saint- Jacques, n°10. Dèposé à la Direction générale de l'Imprimerie et de la Librairie. (Hauteur: 46,5; largeur: 63). Pour mettre en peu d'ordre dans cette curieuse nomenclature de 90 enseignes représentées dans 90 cases, noua avions pensé adopter le classement par catégorie, telles que l'Alimentation, le Vetement, le Mobilier, la Décoration, mais après réflexion, nous avons préféré l'ordre municipal divisant Paris en un certain nombre de quartiers. Dans le quartier du faubourg Saint-Denis, on voit tout d'abord l'enseigne d'Absalon pendu par les cheveux indiquant la boutique d'un coiffeur. Il y a eut une lutte homérique entre ce coiffeur et son voisin, un fabricant de perruques. Le coiffeur avait fait pendre sur son magasin un énorme tableau qui représentait un citoyen portant perruque sur le point de se noyer. Un passant charitable s'élançait pour tirer du perfide élément, mais croyant le saisir par les cheveux, s'apercevait bien vite qu'il ne lui restait en main qu'une perruque. L'auteur du tableau avait mise comme légende: "A l'inconvénient de porter perruque". Si ingénieuse que fut cette idée, elle fut battue en brèche par le commerçant voisin qui, lui, ne vivait que de commerce des perruques. Pour se venger, il fit peindre au dessus de sa porte un tableau représentant Absalon pendu par les cheveux aux branches d'un chene au moment où il vient d'etre abandonné par sa mule. Au-dessous était inscrit le quatrain vengeur suivant: Passants contemplez la doleur D'Absalon pendu par la nuque Il eut évité ce malheur S'il eut porté perruque Au n°8 de la rue Saint-Denis était le magasin de bas "A la Mère de famille". Au n°42, c'était une mercerie "A la Frileuse", nom qui avait été adopté pour établir une confusion avec la boutique "A la fileuse" située un peu plus bas au n°80 de la meme rue. Non loin de là, se trouvaient des merciers, marchands de rubans "Au croissant d'argent", "A l'image Saint-Louis" au n°125, "Aux frères de la Charité" au n°171 et "A la petite jardinière" au n°165. Viennent ensuite les commerçants en draperie "Au bucheron", en lingerie, "Au gagne-petit". L'enseigne "Au Grand Orient" au n°190 de la rue désigne un marchand de fleurs. En continuant, au n°235, voici un marchand de jouets "Au petit timbalier", au n°237 un magasin de costumes, "Aux deux jumeaux de Bergame", enfin au n°277 un magasin de mercerie "Au petit Poucet". Le quartier Feydeau comprenait: la rue Feydeau, la rue de Richelieu, la rue Saint-Marc et le passage des Panoramas avec les boutiques "A ma tante Aurore" magasin de nouveautés qui était au n° 2 de la rue Feydeau. Au n°9, se trouvait un magasin de tapisserie "A la Reine Mathilde". Au n°14 un magasin de musique "Au Ménestrel languedocien". La rue de Richelieu comprenait trois boutiques: La première "A l'Américain" qui était un marchand de cire. En descendant la rue, on trouvait "Au triomphe de Trajan" qui était un magasin de soieries et enfin un magasin de nouveautés "A la Belle Gabrielle". Dans le passage des Panoramas, le marchand de commestibles "Au Gargantua" a suscité à Mercier la judicieuse observation "que pour l'alimentation, c'étaient les charcuteries elles-memes qui formaient la meilleure réclame et que langues fourrées et les jambons couronnés de lauriers, les grasses poulardes et les patés vermeils avaient bien aussi leur éloquence". Dans le quartier du Mail, comprenant la place des Victoires, la rue Colbert, la rue Vivienne et la rue d'Aboukir, c'est le domaine des marchands de chales, des magasins de nouveautés, de lingerie et de toile. Le quartier du Palais-Royal comprenant la rue du Faubourg Saint-Honoré, la rue Thérèse et le cours des Fontaines était réservé aux industries de luxe, tels que magasins de parfumerie, de gants, de pelleterie, de chapellerie, de porcelaine, de modes, de plumes et de nouveautés. Dans le quartier de l'Arsenal comprenant le passage de l'Orme et la rue de Fourcy, c'était le domaine des magasins de nouveautés et de broderie. On y rencontrait également un bureau de loterie "A la corne d'abondance". Dans le quartier Saint-Eustache, la rue Montorgueil donnait asile à un magasin de lingerie et à un magasin de mousseline. Dans le quartier du Roule, se tenait rue Miromesnil un magasin de tableaux "A la Chaste Suzanne". Le quartier Bonne-Nouvelle abritait dans la rue de la Lune un magasin de tabacs "A la bonne prise". Dans le quartier des Tuileries, le Palais-Royal, les galeries de bois et le perron du Palais-Royal donnaient asile à un cireur de botte ainsi qu'à un magasin de commestibles "Aux gastronomes". Il est infiniment probable que cette enseigne n'est autre que celle qui est connue sous le nom de "Au gourmet". Elle date du temps du Consulat et le peintre avait choisi comme motif le portrait de Grimod de la Reynière qui s'était rendu célèbre par la pubblication de son fameux Almanach des Gourmets. Dans le quartier Montmartre on trouve rue Montorgueil un magasin de bottes "Au diable à quatre". Rue Rochechouart c'est un magasin de porcelaine "A la petite Cendrillon". Rue Montmartre, se tient un magasin de laiterie "A l'Etoile". Dans le quartier de l'Observatoire, dans la rue du meme nom, était un magasin d'herboristerie "Au coco", où venaient s'approvisionner en bois de réglisse les nodestes industriels qui, portant sur le dos leur fontaine cylindrique, offraient à boire aux passants altérés une boisson aussi rafraichissante que peu couteuse. Nous trouvons un magasin d'outils dans la rue de la Barillerie qui se trouvait dans le quartier du Palais de justice. Les teinturiers et les dégraisseurs à l'enseigne du "Grand Saint-Maurice" tenaient leurs assises rue du Roule et dans le quartier des Invalides. En outre, on pouvait voir au n°8 la maison de Mme Trois-Etoiles, sage-femme ayant pour enseigne "A la nouvelle Lucine", A ce sujet, citons une enseigne relevée par Balzac dans son Petit Dictionnaire des rues de Paris. "La sage-femme est désignée par ces mots: J'ouvre la porte à tout-le-monde". Cette question des sages-femmes nous amène tout naturellement à parler des nourrissons et par extension des donneuses du lait qui dépendaient d'un bureau ayant pour titre "Direction générale des nourrices". Marlet qui n'a jamais perdu l'occasion de nous montrer les cotés curieux de la capitale, nous fait assister à l'expedition d'un nourrison qu'un meneur remet entre les bras d'une brave paysanne, celle-ci va ramener l'enfant au pays dont la nourrice est originaire... Le métier de nourrice consistait à se placer chez un des riches particuliers de la capitale. C'était en effet une coutume assez singulière qui contraignait des jeunes femmes désireuses de se placer comme nourrices, de venir à Paris en amenant le petit etre auquel elles venaient de donner le jour. C'était au meneur, quand la nourrice avait trouvé une place convenable de ramener l'enfant ò l'endroit de sa naissance. Il n'est pas besoin d'insister pour comprendre combien ce voyage était dangereux pour ces tout petits etres. Dans le quartier des Invalides au quai Dessaix, était un magasin de quincaillerie "Aux forges de Vulcain". Il avait pris pour enseigne la reproduction du fameux tableau de Rubens. Un magasin de nouveautés et de soieries qui n'a disparu que de nos jours, avait pris pour enseigne "Aux deux magots", il était situé rue de Buci à l'angle du boulevard Saint-Germain actuel. Sur le quai Conti, était un magasin de chocolat "Au Caraibe". Dans le quartier du Temple un magasin de tabac était désigné sous la rubrique "A la famille des Jobards". Enfin, le commerce des draps et des chales s'était centralisé rue Montesquieu et boulevard des Capucines. On pourrait se demander ce que devenaient toutes les vielles enseignes monumentales. On sait qu'au XVIIIe siècle, elles encombraient les rues de Paris au point d'intercepter la diffusion de la lumière du soleil. Ce fut le préfet de police M. de Sartine, qui fit cesser cet abus. Mercier nous apprend à ce sujet que toutes ces pubblicités encombrantes prenaient le chemin des entrepots des marchands de ferraille du quai de la Mégisserie. "Là ajoute l'auteur du Tableau de Paris, tous les rois de la terre dorment ensemble, le roi de France repose à coté de l'impératrice de Russie et les commerçants en quete d'une enseigne n'ont qu'à venir dans ces entrepots pour y trouver le moyen d'annoncer économiquement leur présence à leur nombreuse clientèle".

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