Giochi dell'Oca e di percorso (by Luigi Ciompi & Adrian Seville)

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Nouveau (Le) Jeu des Costumes des Dames Françaises
Par un adorateur du Beau Sexe.

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	primo autore:	Anonimo
	secondo autore:	Langlumé J.
	anno:	1800
	luogo:	Francia-Parigi
	periodo:	XIX secolo (1°/4)
	percorso:	Percorso di 63 caselle numerate
	materiale:	carta (paper) (papier)
	dimensioni:	449X530
	stampa:	Acquaforte (taille-douce) (ecthing)
	luogo acquisto:
	data acquisto:
	dimensioni confezione:
	numero caselle:	63
	categoria:	Moda e costumi
	tipo di gioco:	Gioco di percorso
	editore:	J. Langlumé, rue du Foin Saint-Jacques N°11 Paris
	stampatore:	J. Langlumé, rue du Foin Saint-Jacques N°11 Paris
	proprietario:	Collezione A. Seville
	autore delle foto:	A. Seville
	numero di catalogo:	2630
	descrizione:	Gioco di 63 caselle numerate distribuite su due percorsi ellittici. REGOLE: al centro. "On convient de ce qu'on veut mettre à ce jeu composé de 63 figures et de ce qu'il faut payer aux rencontres et accidents. Celui qui arrive au N°63 gagne la partie. Après avoir tiré les places au sort chacun se munit d'une marque particulière et ne doit jamais s'arreter sur les nombres où se trouve un élégant qui sont distribués de 9 en 9, car si l'on amène un nombre qui y conduise on double le point. Si celui qui est arrivé près de la Dame en habit de bal paré amène un N° qui depasse 63, il retourne en arrière. Sinau commencement du jeu quelqu'un amène 9 par 6 et 3 il ira au N°26 entendre les sons mélodieux de la Lyre pincée par une belle main. Si l'on amène 9 par 5 et 4 on ira au N°53 se mettre au fait de l'etiquette de la Cour. Celui qui du premier coup fera 6 où est une dame jouant avec son chien, payera le prix convenu et passera outre pour se placer au N°12 en contemplant la jeune dame en chapeau et robe du primtems. Celui qui arrivera au N°19 où est la dame en capotte de paille et en schall, payera le prix convenu et se reposera tandis que chacun de ses camerades jouera deux fois. Celui qui arrivera au N°31 où est une dame en robe à l'anglaise, cornette garnie, ayant sa fille auprès d'elle, payera le prix convenu et demeurera jusqu'à ce qu'un autre amenant le meme point l'on retire. Celui qui arrivera au N°42 où est une dame en robe garnie et a grande collerette payera le prix convenu et retournera au N°30. Celui qui arrivera au n°52 où est une dame en shall bordé de bandes plattes, payera le prix convenu et restera jusqu'à ce qu'un autre amenant le meme point l'en retire. Celui qui arrivera au N°58 où est une dame en robe à queue et manches à l'éspagnole, payera le prix convenu et recommencera de nouveau. Celui qui dans le cours de la partie sera rencontré par un rival, payera le prix convenu et ira reprendre sa place". CASELLE: con didascalia. REFERENZA 1 (D'Allemagne pag. 227): "Nouveau jeu des costumes des dames françaises, par un adorateur du beau sexe. Paris Langlumé (v. 1800). Taille-douce, 44X53. Jeu ovale à 63 cases sur deux rangées: modes masculines et féminines de l'époque; personnages dans les coins. Voir notice et pl. 44." Exhibitions:
	bibliografia:	1) ALLEMAGNE, Henry-René D’: "Le noble jeu de l’oie en France, de 1640 à 1950", Ed. Grund, Parigi 1950 (Tav. 44). 2) GIRARD, Alain R.- QUETEL, Claude: "L’histoire de France racontée par le jeu de l’oie", Ed. Balland-Massin Parigi 1982. 3) GRAND-CARTERET, John: "Les jeux d'oie". In "Vieux papiers, vieilles images. Cartons d’un Collectionneur", Le Vasseur&C.ie Parigi (pp. 257-276)
		D'ALLEMAGNE, Henry-Renè: "Le noble jeu de l’oie en France de 1640 à 1950" pag. 147-149
		Le Nouveau Jeu des Costumes des Dames Françaises. Par un Adorateur du Beau Sexe. Edité à Paris, en 1800, chez Langlumé, rue du Foin Saint-Jacques, n°11. (Hauteur: 44; largeur: 53). Pour répondre au désir qu'éprouve toute femme d'ajouter à ses charmes naturels l'usage de vetements agréablement disposés, un auteur avisé a donné une sorte de panorama de la toilette sous forme d'un jeu de l'oie. En effet, un humoriste n'a-t-il pas hésité à déclarer que l'homme né sans écailles, sans plumes et sans fourrure naturelle, éprouvait immédiatement le besoin de se couvrir afin de se préserver de l'intempérie des saisons. Ne serait-il pas juste d'ajouter que ce besoin de couvrir sa nudité a été aussi pour quelque chose dans son désir intense de se vetir? Nous passerons sans nous arreter sur la mode dans l'antiquité grecque et romaine. Observons seulement que dans le haut Moyen Age les personnes riches, vers l'an 1000, portaient en général comme vetement de dessous et sur les épaules la tunique sans manche. Elle était ordinairement de couleur blanche et brodée de porpre. En 1340, la mode consistait à sortir une tunique très étroite et simplement boutonnée par devant. Sous Charles VII, le vetement devient plus resserré et en 1467, on exagère encore ces modes étriquées. Nous ne ferons que jeter un rapide coup d'oeil sur la mode du XVIIe siècle et nous arriverons au XVIIIe où l'on voit paraitre les robes à paniers. D'une manière générale, observons que le mot robe a d'abord été un terme militaire signifiant en français "butin" ou "proie"; de là est venue l'expression "dérober". Dans la magistrature et dans le clergé, les vetements de cérémonie, plus ou moins officiels, affectaient toujours la forme d'un robe. Au XVIIIe siècle on a utilisé les métaux précieux pour les faire entrer dans la confection des tissus employés pour la fabrication des robes. Comme cet usage donnait lieu à certains abus, Louis XIV prohiba strictement l'emploi de l'or et de l'argent melés aux tissus des vetements. C'étaient les tailleurs qui s'occupaient des vetements tant masculins que féminins. Ils étaient désignés sous le nom de "doubletiers", faiseurs de doublet, ou bien encore on les appelllait "octonniers" spécialistes des vetements longs à vastes manches. D'autre part, on nommait "brandiers" les artisans qui fabriquaient des caleçons, "chastiers" ceux qui faisaient les vetements destinés à couvrir la partie inférieure du corps. En dehors des ouvriers travaillant dans le neuf et ne faisant pas que des vetements sur mesure, il y avait les "fripiers", qui étaient les revendeurs de vetements usagés. Dans la meme classe on peut faire entrer les "rafraichisseurs" ou raccommondeurs qui s'occupaient de remettre en état les vetements accidentés. Observons, en outre, d'une manière générale que le tissu était toujours fourni par le client et en cas de malfaçon, c'était l'artisan qui avait travaillé le tissu qui devait payer une indemnité à son client. A la suite de l'édit du 30 mars 1675, les "chaussetiers" prirent le nom de "tailleurs d'habits, chaussetiers" et il passèrent en outre un contrat d'union avec les "pourpointiers". Au point de vue de l'ornementation du costume masculin, signalons les fraises, ornement qui débuta sous Charles IX, cette partie du costume faisait le tour du cou, mais sans ampleur. En ce qui concerne les vetements féminins, on ne doit pas manquer de signaler les vertugadins, sortes de bourrelets que les femmes portaient autrefois au-dessous de leur corps de jupe pour la faire bouffer. Le vertugadin consistait en une armature faisant le tour des hanches. Les paniers étaient des cercles en fer, en bois ou en baleine servant à relever les jupes des femmes. Le corset - On peut faire remonter son origine à cette double ceinture que, aux dires d'Homère, Junon portait pour séduire Jupiter. Franchissons d'un seul bond depuis l'antiquité jusqu'au début du XIXe siècle, nous arrivons à l'époque à laquelle il était de bon ton pour les femmes, de subir un véritable martyr pour etre à la mode et avoir ainsi une taille de guepe. Corvisart, le médecin de Napoléon I.er, stigmatisait ainsi cette mode du corset: "C'est un vetement d'une coquetterie de mauvais gout qui meurtrit les femmes et maltrait leur progéniture à venir". La crinoline - Elle peut etre considérée comme ayant eu pour ancetres les paniers du XVIIIe siècle, mais ce vaste jupon bouffant maintenu par des lames d'acier ou des baleines ne fut à la mode que sous le Second Empire et disparut en 1868. Les canons - Au XVIIe siècles, le costume masculin comportait des canons, accessoires de la toilette qui était une véritable orgie de rubans. Redingote - Au point de vue du costume masculin, mentionnons la redingote qui ne fut d'abord qu'un vetement de voyage. Barbier dans son Journal, à la date de 1725, la décrit ainsi: "Habillement venu d'Angleterre qui est très commun à présent pour le froid, la pluie et surtout pour monter à cheval". Lingerie - Nous passons rapidement sur la question de la lingerie en général pour nous arreter plus spécialement sur le mouchoir. Montaigne nous a transmis les protestations d'un gentilhomme qui demandait ingénument "quel privilège avait le sale excrément que nous sortons de notre nez, pour l'empaqueter soigneusement sur nous-meme". L'opinion exprimée par Montaigne semble avoir prévalu au Japon où les gracieuses mousmées portent toujours sur elles de petits carrés de papier de soie dans lesquels elles se mouchent et après les avoir soigneusement enserrés dans leur manche, cherchent ensuite à s'en débarrasser le plus soigneusement possible. Le métier de lingère était autrefois considéré comme faisant partie de l'éducation que devait recevoir toute jeune fille appartenant à la riche bourgeoisie et meme à la noblesse de robe. Au Palais de justice, une importante partie du batiment était occupée par la galerie Mercière. A droite et à gauche de cette dernière, figuraient de nombreuses boutiques où l'on pouvait en passant se rendre compte de ce qu'était alors le dernier mot de la mode. Chaussures - Le mauvais état de propreté des rues parisiennes avait depuis une époque reculée, favorisé l'industrie des décrotteurs. Mercier vante surtout l'habilité de ceux de ces derniers qui étaient installés sur le trottoir du Pont-Neuf où ils exerçaient leur petite industrie avec autant d'habilité que de célérité. Dans le jeu représenté planche 44, les cases ordinairement réservées aux oies sont occupées par des hommes. C'est à la case n°9 un personnage vetu de la grande redingote anglaise, il a la tete couverte d'un chapeau genre haute forme; à la case n°18, un jeune gandin porte la redingote et le pantalon de nankin et de la légende nous apprend que c'est "le coureur de bonnes fortunes en ville, en habit et pantalon du matin". Au n°27, c'est un jeune "égrefin", en habit du jour et bottes à la hussarde. Il tient à la main une petite lorgnette qui lui permet de prendre des poses avantageuses. Au n°36, c'est un jeune ex-militaire vu le dos, la tete couverte d'un chapeau bicorne, qualifié de "chapeau russe"; il est chaussé de demi-guetres et s'appuie insolemment sur sa canne. Au n°44, est un "jeune coureur de tripots" en habit du matin. On fait observer à ce sujet combient l'auteur du jeu a montré peu d'imagination pour varier les costumes de ces personnages masculins. Au n°53, c'est un jeune seigneur revetu d'un habit bleu, d'un gilet brodé et d'une culotte de casimir blanc. La légende nous apprend que c'est là l'habite d'étiquette porté à la cour impériale. A la case n°62, c'est à peu près le meme sujet, mais cette fois le personnage porte l'habit de grande étiquette qui est de couleur bleue, un gilet brodé et au coté gauche est accrochée une épée finement ouvragée. Toutes lles autres cases sont occupées par des jeunes dames ou des femmes aux robes plus élégantes les unes que les autres: toilettes de ville, de campagne, pour se terminer au n°63 par une égère danseuse en "habit de bal paré". Dans les angles du jeu, en bas et à gauche, une dame vetue à l'antique est couchée sous les arbres auprès d'un frais ruisseau. En bas et à droite, une bayadère portant de longs pantalons de lingerie, fait des effets de pose théatrale à l'aide d'une longue écharpe de couleur rouge. Dans l'angle supérieur droit, une jeune beauté couronnée de roses est mollement étendue au pied d'une colonne monumentale. Enfin, en haut et à gauche, une poétesse ou simplement une artiste de théatre déclame des vers au bord d'une rivière surmontée d'un pont à trois arches. Dans son ensemble, ce jeu, en raison de l'impression des couleurs, est d'une composition agréable et c'est certainement un des tableaux les mieux réussis dans ce genre.

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