Giochi dell'Oca e di percorso (by Luigi Ciompi & Adrian Seville)

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Jeu du Lapin de la Grande Thérèse
Semblable au jeu de l'oie, imité des Grecs

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	primo autore:	Fernand Fau
	secondo autore:	Ed. Dumoulin
	anno:	1903
	luogo:	Francia-Parigi
	periodo:	XX secolo (1°/4)
	percorso:	Percorso di 63 caselle numerate
	materiale:	carta (paper) (papier)
	dimensioni:	460X605
	stampa:	Litografia colorata
	luogo acquisto:	Francia-Nantes
	data acquisto:	04-04-2004
	dimensioni confezione:
	numero caselle:	63
	categoria:	Vita umana, attualità, lavoro e tempo libero
	tipo di gioco:	Gioco oca variante
	editore:	Ed. Vignerot, Dumoulin
	stampatore:	Vignerot, Demoulin Sc. /Sceaux, imp. Charaire
	proprietario:	Collezione L. Ciompi - A. Seville
	autore delle foto:	L. Ciompi - A. Seville
	numero di catalogo:	419
	descrizione:	Gioco di 63 caselle, spirale, antiorario, centripeto. Il gioco mette in scena i personaggi dell’affaire Therese Humbert, una delle più grandi truffe dell’inizio del ventesimo secolo. Una particolarità: deride le vittime non i colpevoli! Le oche sono rimpiazzate da un coniglio che cambia colore: bianco alla casella 9, diventa in seguito tricolore, giallo poi verde. Questo animale simboleggia sia la frode, sia l'ingenuità. Anche il "Gioco del Coniglio della Grande Thérèse è caratterizzato da uno stile fumettistico. L'artista in questo caso è Fernand Fau, illustratore francese all'epoca molto apprezzato le cui vignette raccontano la storia di Thérèse Humbert e del suo grande inganno. Per sottolineare l'idea della truffa le istruzioni iniziano sostenendo ironicamente che il gioco va fatto con due dadi senza pallini. I conigli appaiono ogni nona casella proprio come avviene per le oche nell'omonimo gioco. Sebbene nel regolamento non venga fornita alcuna spiegazione è possibile che questo animale sia stato scelto perchè in quel periodo se una persona aveva la peggio in un affare, ci si rivolgeva a lei con il detto "hai comprato un coniglio", facendo riferimento a una vecchia storia che raccontava le vicende di un uomo che l'aveva fatta in barba a uno straniero vendendogli un gatto al posto di un coniglio. Tuttavia nel gioco il coniglio cambia colore più volte: alla casella 32 è giallo per aver sognato l'oro. La casella della morte al numero 58 mostra il coniglio sotto il toque di un giudice, in riferimento alla condanna inflitta a Thérèse: 5 anni di reclusione e di lavori forzati. La casella finale la 63, mostra conigli di vari colori che ballano attorno alla statua del Vitello Dorato, chiamato "Panama" in riferimento a un precedente scandalo di corruzione che si ebbe quando, nel 1892, i membri del Governo francese incassarono tangenti per nascondere i problemi finanziari della Compagnia del Canale di Panama. Il gioco ridicolizza la credulità e la cupidigia di coloro che persero i propri soldi per via della truffa. REGOLE: al centro. CASELLE: con didascalia. REFERENZA 1 "Jeu du Lapin de la Grande Thérèse. Le scandale évoqué dans ce jeu de l'oie ébranla politiquement le gouvernement en 1903. Thérése Humbert, épouse d'un député de Paris, avait emprunté, en 1902, en se faisant passer pour l'héritière d'un millionaire américain, des sommes considérables grace auxquelles elle vivait sur un grand pied avec son mari. Lithographie en couleurs. 1903. Musée national de l'Education. " (Catalogo Mostra: "Jeu, jouet et politique", Ville de Poissy, Musée du Jouet 1982). REFERENZA 2 (D'Allemagne, pag. 216): "Jeu du Lapin de la Grande Thérèse. Dessin de Fernand Fau, gravé par Dumoulin. S. l. (1901). Litho. en couleurs. 46x60,5. Vignettes et personnages sur l'Affaire Thérèse Humbert, la plus grande escroquerie du siècle!" Exhibitions - "Jeu, jouet et politique", Ville de Poissy, Musée du Jouet, 1982. - "Le Jeu de l’Oie au Musée du Jouet". (Catalogo a cura di Jeanne Damamme - Pascal Pontremoli, pag. 45). Musée du Jouet, Ville de Poissy, 23 mars - 1.er octobre 2000.
	bibliografia:	1) DIETSCH, Pierre: "Variations sur le thème du Jeu de l’oie", in "Le Vieux Papier", fascicolo n° 290, ottobre 1983, Parigi. 2) Catalogo Mostra: "Jeu, jouet et politique", Ville de Poissy, Musée du Jouet 1982. 3) Catalogo Mostra: "Le Jeu de l’Oie au Musée du Jouet”, Ville de Poissy, Musée du Jouet (pag. 28), 2000. 4) FRANCK Claude:"Les jeux de l'oie et de parcours du 17e siècle à nos jours", in "La vie du Jouet", n° 89 maggio 2003, Parigi. 5) SEVILLE, Adrian: "L'arte dei giochi da tavolo. Oltre un secolo di storia e divertimento dalla fine del Settecento all'inizio del Novecento." Edizioni White Star, 2019.
		Jeu du Lapin de la Grande Thérèse (Dietsch)
		Jeu du Lapin de la Grande Thérèse. En 1878, Mademoiselle Thérèse d'Aurignac épouse Monsieur Frédéric Humbert. La mariée apporte en dot la bagatelle de cent millions provenant de la succession d’un riche Américain nommé Crawford. Mais les contestations de deux neveux obligent Madame Humbert à conserver le trésor intact dans son coffre jusqu’à la fin de ses procès. Elle doit donc vivre provisoirement d’emprunts: "Elle cherchait partout à glaner quelques thunes". Avec ces emprunts, les époux Humbert mènent grand train et achètent de nombreuses propriétés. En 1902, ils ont déjà emprunté plus de 56 millions de francs et fondé une société, "La Rente Viagère". Le lapin qui joue le role de l’oie change de couleur; il a été rouge, puis tricolore; ici, il est jaune comme l'or, et il va bientot devenir vert, car au printemps de cette année-là, un créancier s’impatiente et, sur ses instances, la justice se décide à visiter le coffre-fort de l’hotel des Humbert au 65 avenue de la Grande-Armée. L'après-midi du 9 mai 1902, on ouvre le coffre qui contient un vieux journal, un sou italien et un bouton de culotte. D’ailleurs, la famille Humbert s’est éclipsée. C'est que les Crawford, le testament, les millions légués n’ont jamais existé sinon dans l’imagination de Thérèse, auteur et ame de cette machination. Des mandats d’amener sont lancés contre les fugitifs qui restent introuvables. Le 27 juin 1902, sous les quolibets d’une foule de curieux, le coffre-fort des Humbert est descendu des étages de l’hotel de l'avenue de la Grande-Armée. Le 15 novembre, la garde-robe et les fourrures de Thérèse sont mises en vente publique à Drouot. Et c’est seulement le 20 décembre, huit mois après sa disparition, que la famille Humbert est arretée à Madrid. Thérèse, sa fille et sa soeur sont incarcérées à la section des "Distinguidas", non loin de Frédéric, le mari, Romain et Emile, les frères de Thérèse. C’est en sleeping-car qu’ils sont transférés à la Conciergerie à Paris le 29 décembre. Alors commence le procès. Certains extraits de la presse du moment sont significatifs: "Quelle aubaine d' assister aux débuts de la grande Thérèse sur la scène du Palais". "Madame Humbert a promis de se surpasser le jour de la grande audience, si seulement elle restait égale à elle-meme, telle qu 'elle s' est montrée dès ses représentations du début, ce serait encore admirable". Et peu s’en faut qu’elle n’apostrophe les spectateurs: "Oui, c'est moi, la célèbre jongleuse habile à faire sauter les millions, l'équilibriste incomparable sur la corde raide de la procédure". Après douze audiences très laborieuses, les Humbert sont condamnés pour faux, usage de faux et escroqueries: cinq ans de réclusion pour Thérèse et son mari, trois et deux ans pour les frères de Thérèse! (P.Dietsch "Le vieux Papier" n°290 Ottobre 1983).

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