Giochi dell'Oca e di percorso (by Luigi Ciompi & Adrian Seville)

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Grand (Le) Jeu de l'Oie. Renouvelé des Grecs. Jeu Plaisant et très Récréatif.
Histoire et regle du jeu

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	primo autore:	Non indicato
	secondo autore:	Glémarec Charles-Eugène
	anno:	1857
	luogo:	Francia-Parigi
	periodo:	XIX secolo (3°/4)
	percorso:	Percorso di 63 caselle numerate
	materiale:	carta (paper) (papier)
	dimensioni:	430X560
	stampa:	Stampa su legno (bois gravé) (woodcut)
	luogo acquisto:	Francia-Marsiglia
	data acquisto:	12-05-1998
	dimensioni confezione:	Inserto di libro
	numero caselle:	63
	categoria:	Oca
	tipo di gioco:	Gioco oca variante
	editore:	Glémarec, Libraire-Editeur, quai des Augustins 7, Parigi
	stampatore:	Imprimerie J.B.Gros, rue des Noyers 74
	proprietario:	Collezione L. Ciompi
	autore delle foto:	L. Ciompi
	numero di catalogo:	506
	descrizione:	Gioco di 63 caselle numerate, spirale, antiorario, centripeto. Mancano le classiche caselle di penalità. La morte è rappresentata 3 volte alla casella 19, 22 e 44. Proveniente da una pubblicazione “Numeration par huit...” edita nel 1857 dalla Libreria Le Normant di Parigi. Nell'introduzione breve storia dei dadi e indicazione della nascita del gioco dell'oca in Francia, nel 1200, ad opera di Filippo-Augusto. REGOLE: al centro. "Histoire et Règle du Jeu. Ce Jeu de tableau est fort ancien, et a fourni l'idée de tous les jeux analogues. On y joue depuis quatre personnes jusqu'à douze ou quinze; pour cela il faut étendre cette feuille sur une table ou pour mieux faire la coller sur une planche ou tablette de meme grandeur, afin qu'elle ne se relève et ne se déchire pas par les angles. On tire au sort à qui jouera le premier puis on prend un cornet dans lequel on met deux dés. Le dés sont des cubes solides marqués de points depuis un jusqu'à six. L'étymologie du mot dés appelé "dadus" en basse latinité vient vraisemblablement de "a digitis", parce que les dés se jouent avec le doigts. L'origine en remonte à la plus haute antiquité, s'il est vrai que les Grecs, comme on l'a pretendu, les aient inventés, ainsi que le jeu des Echecs, pour se desennuyer pendant le siége de Troie. Sophocle, Pausanias et Suidas en attribuent l'invention à Palamede tandis que Herodote la rapporte aux Lydiens. Les dés antiques étaient comme le sont les notres, de petits cubes solides ayant six faces marquées de points depuis l'as, ou un, jusqu'à six comme le prouve une épigramme de Martial (17e du livre XIV). Le jeu s'étant accru à Rome avec la décadence de la republique, celui des dés prit d'autant plus de faveur que les empereurs en donnèrent l'example. Néron risquait 1000 sesterces dans un seul coup. Leur usage fut introduit en France sous Philippe-Auguste vers 1200, et c'est à cette époque à peu près qu'il faut placer l'invention du Jeu de l'Oie. Comme nous le disons plus haut l'on y joue avec deux dés agités dans un cornet et qu'on lance au milieu du jeu puis prenant une marque particulière que doit avoir chaque joueur on va marquer le numero qui correspond sur l'une des cases au numero sorti du cornet. Chacun met auparavant un enjeu convenu. Ce jeu porte 63 cases disposées circulairement. De neuf cases en neuf cases se trouve la figure d'une oie de laquelle on compte le meme point. Ainsi lorsque le numero 4 vous conduit à la case 10, vous allez à 14; mais comme cette case présente encore une oie, on va à la case 18; comme celle-ci porte encore une oie on pousse jusqu'à la case 24. On voit que s'il n'y avait point d'exception à cette règle d'oie en oie on irait du prèmier coup au jardin de l'Oie (case 63) qui est la case qui fait gagner; mais il y a des exceptions. La première c'est lorsqu'on fait 9 par 5 et 4 on va sur la case 53 qui répresente deux dés dont l'un marque 5 et l'autre 4; la seconde c'est que si l'on fait par 6 et 3 on va à la case 26, où sont également tracés deux dés portant l'un 6 et l'autre 3. Si vous amenez plus qu'il ne faut pour arriver au jardin de l'Oie depuis la cas où vous ètes placé il faut retrograder. Ainsi supposez que vous soyez case 57, si vous amenez 9 vous irez à 60; amenez 7 après avoir touché 63, au jardin de l'Oie vous retrograderez jusqu'à la case où vous terminerez votre 9. A la case 6 il y a une pendule: arrivé là on paye un jeton et on va se placer sous la garde du guerrier qui se trouve à la case 12. A la case 16 sont des instruments de jardinage: on paye également un jeton et l'on y reste jusqu'à ce que chacun ait joué deux fois. A la case 29 se trouve un puits, il faut y rester jusqu'à ce qu'on vienne vous trouver et qu l'on vous envoie à la case d'où l'on est parti. Vous payez encore du reste un jeton. A la case 52 est un Diable là vous payez un jeton et retournez à la case 30, où est la Fontaine d'Amour. A la case 62 est une Forteresse ou Prison, vous payez l'amende ordinaire, vous restez jusqu'à ce qu'on vous délivre et retournez à la première case. Les numéros 19, 22, 44 qui on des signes de mort, renvoient à la première case. Le numéro 21 qui est un Naufrage, perd deux jetons et le Précipice numéro 37 en perd deux de meme. Enfin la case du Jardin de l'Oie, si on arrive justement fait gagner la partie et prendre l'enjeu." CASELLE: mute. REFERENZA 1 (D'Allemagne, pag. 203): Le Grand Jeu de l'Oie. Renouvelé des Grecs. Jeu Plaisant et très-récréatif. Paris, Glemarec (1847), Bois gravé, 43x55,5. Le jeux de l'oie de Glémarec sont assez rares. Celui-ci comporte (comme celui de Boucquin ci-après), une histoire et une règle du jeu: "L'usage du jeu fut introduit en France en 1200 et c'est à cette époque à peu prés, qu'il faut placer l'invention du jeu de l'oie ..." REFERENZA 2 LE GRAND JEU DE L’OIE RENOUVELÉ DES GRECS, jeu plaisant et très-récréatif. Paris, Glemarec, impr. Gros, vers 1856. Plaque de cuivre gravée de 35 x 38,5 cm. Plaque de cuivre originale gravée pour ce jeu de l’Oie. Beau jeu ovoïde qui se développe dans le sens anti-horaire, les angles sont ornés de scènes de campagne animées, les règles et l’histoire du jeu de l’oie sont gravés au centre. Jeu inconnu de D’Allemagne qui ne connaît chez cet éditeur que des jeux gravés sur bois. À moins qu’il ne s’agisse d’une erreur d’attribution quant à la technique, cette plaque correspondant en tous points au jeu décrit par D’Allemagne p. 203 dans une notice qui précise que les jeux de cet éditeur sont tous "assez rares". L’adresse de l’éditeur est quai des Augustins, une adresse que Glemarec a occupée de 1849 à 1856. Le site http://www.giochidelloca. it décrit, d’après un exemplaire de la collection Ciompi, une édition de cette estampe portant hors-cadre l’adresse de la rue Saint-Jacques (occupée par Glémarec à partir de 1856), qui avait paru dans la publication Numeroration par huit en 1857. (Oberlé, Gérard - Pimpaneau, Tristan)
	bibliografia:	1) MARIAGE, Aimé "Numeration par Huit. Anciennement en usage par toute la Terre prouvée par les Koua des Chinois, par la Bible, par les Livres d'Hésiode, d'Homère, d'Hérodote, etc.. ". Librarie LE NORMANT, Paris, 1857. 2) D’ALEMAGNE, H. R. : "Le Noble Jeu de l’Oie", Paris, Libraire Gruend, 1950.

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