Giochi dell'Oca e di percorso
(by Luigi Ciompi & Adrian Seville)
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Règle du Jeu de l'Oie du Général 
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primo autore: Glucq (Gaston Lucq) 
secondo autore: Glucq (Gaston Lucq) 
anno: 1889 
luogo: Francia-Epinal 
periodo: XIX secolo (4°/4) 
percorso: Percorso di 63 caselle numerate 
materiale: carta (paper) (papier) 
dimensioni: 265X375 
stampa: Stampa su legno colorata in maschera (bois gravé) (woodcut) / Stampa tipografica 
luogo acquisto: Francia-Parigi 
data acquisto: 08-11-2004
dimensioni confezione:  
numero caselle: 63 
categoria: Personaggi ed eventi storici 
tipo di gioco: Gioco di percorso  
editore: "Le Figaro" 
stampatore: Imprimerie Pellerin&C.ie Glucq 56 rue Nollet Parigi 
proprietario: Collezione L. Ciompi - A. Seville 
autore delle foto: L. Ciompi - A. Seville 
numero di catalogo: 65 
descrizione: Gioco di 63 caselle, spirale,antiorario, centripeto. Al n°58 si ricomincia da capo. Supplemento al giornale "LE FIGARO" Sabato 30 marzo 1889, anno XV° - Numero 13.
In prima pagina: "La République devant les élections"- Imagerie d'Epinal, PELLERIN & Cie. 15 illustrazioni accompagnate da testo (es: Les Finances, L'agriculture, Le Charbon...).
In seconda pagina: "La Monarchie et le Comte de Paris" - (a sinistra) "Le bulletin de vote du Père François" 16 illustrazioni accompagnate da testo. (a destra): "Philippe, Comte de Paris aux grandes manoeuvres du 3è Corps 1882", a colori.
In terza pagina: "L'Empire et le Prince Victor". A sinistra: Victor Napoléon; a destra: "Hier! demain!" 2 illustrazioni con Napoleone.
In quarta pagina: in alto: "Le Général Boulanger" con illustrazione "Eventail Boulangiste" (Laur, Vergoin, Laguerre, Rochefort, Michelin, Déroulède...). In basso: "REGLE DU JEU DE L'OIE DU GENERAL", con regole al centro.
Vedi anche gioco Arch. n. 847.
REGOLE al centro.
"Ce jeu, composé de 63 numeros, se joue de la maniere suivante: On prend deux dés que le joueurs jettent tour a tour en comptant sur le jeu, avec leur marque particuliere, autant de points que les dés en auront indiqués.On ne devra pas s'arreter sur les generaux; quand le nombre de points amenés par les dés conduira sur un general, on redoublera ces points jusqu'à ce qu'il ne se rencontre plus de generaux; si, arrivé pres du numero 63, on amene un nombre de points superieur à celui necessaire pour s'y arreter, on retournera en arriere en comptant autant de points qu'on en aura de trop, on ne peut gagner la partie qu'en amenant juste le nombre qui atteindra le numero 63, où est le general.Cas. 2): Le 14 juillet, va au 10 (le café-concert); Cas. 6): Le portefeuil perdu, paye 1, va au 54 (commandant de corps); Cas. 8): 1.ere lettre, gagne 2, va au 33 (Chantilly); Cas. 12): Gare de Lyon, va au 44 (gare de Clermont); Cas. 13): Le jour beni, gagne 1 et va au 51 (expulsion des princes); Cas. 15): Le petrin, paye 1, va au 55 (la melasse); Cas. 19): Les arrets, paye 2 et attend un tour; Cas. 24): 2.e lettre, va au 40 (3e lettre); Cas. 28): La boiterie intermittente, perd un tour; Cas. 29): Le depart, va au 38 (le retour); Cas. 30): La locomotive, va au 44 (gare de Clermont); Cas. 31): Disponibilité, perd 2 et va au 42 (Conseil d'enquete); Cas. 33): Chantilly, va au 26 (Theatre-Francais); Cas. 37): 10 minutes d'arret, perd 1 tour; Cas. 38): Le retour, va au 48 (la Cocarde); Cas. 42): Conseil d'enquete perd 2, va au 52 (la retraite); Cas. 44): Gare de Clermont, retourne au 12 (gare de Lyon); Cas. 46): Les dettes, perd 4; Cas. 52): La retraite, perd 4; Cas. 55): La mélasse, perd 1 tour; Cas. 57): Députation, gagne 4 et va au 61 (le gachis); Cas. 58): N'en faut plus, recommence au n°1 et paye 4. Qui sera rencontré par l'un des joueurs, payera 1, et prendra la place que celui-ci occupait."
CASELLE: mute.

REFERENZA 1
"Jeu de l'oie du Général Boulanger.
1° Version parue dans Le Figaro. Impression en couleurs. Collection M.P. Dietch.
2° Version parue dans L'Assiette au Beurre (???). Impression en couleurs. Musée du Jouet.
Ces deux jeux, datées 1889, retracent, avec une intention satirique, les épisodes les plus marquants de la campagne électorale du Général, son départ, marqué par des scènes tumultueuses de Paris; son arrivée à Clermont-Ferrand, son duel avec Floquet, président du Conseil (juillet 1888), etc."
(Catalogo Mostra: "Jeu, jouet et politique", Musée du Jouet, Ville de Poissy 1982).

REFERENZA 2
(D'Allemagne, pag. 216): "Règle du Jeu de l'Oie du Général (Boulangèr). Epinal, Pellerin et Le Figaro (30 mars 1889). Bois gravé et colorié 26,5x37,5. Jeu de propagande boulangiste très répandu, paru dans un encart du Figaro avec d'autres images boulangistes. Il en existe de nombreux tirages à part avec quelques différences de coloris".

REFERENZA 3
Game 46: The Game of General Boulanger
Gaston Lucq. Jeu de l’Oie du Général. Paris: Le Figaro, 30 March 1889. Printed by Imagerie Pellerin, Epinal. Chromolithograph, single sheet folded to 4 sides of 64 x 44 cm.
This splendid supplement was issued by the newspaper Le Figaro in the run-up to the French general election of July 1889. The sheet brings together many of the contemporary popular political images in France between 1881 and 1889. It was executed for Le Figaro by the Imagerie Pellerin, the famous firm of printers and publishers at Epinal, and Gaston Lucq (styling himself Glucq), a well-known Paris designer who, from the late 1880s, had been engaged by Charles Pellerin in a joint operation to produce modern advertising and political images. The Imagerie Pellerin, founded at the end of the 18th century, had enormous success in the mass production of colored images, at first using the pochoir (stencil) method but later, as here, using chromolithography. All of the parties contesting the election are represented: Republicans, monarchists, Bonapartists and (on the page displayed) the Boulangists, who supported ”Le Général,” Georges Ernest Jean-Marie Boulanger (April 29, 1837 - September 30, 1891). A French general and politician with a strong military record, he was often pictured on his black horse. His popularity among the working classes reached a point in January 1889 when, after a massive victory in the Paris elections for the post of deputy, it seemed that he might lead a coup d'état. But Boulanger procrastinated and lost his opportunity, and his powerful enemies regrouped. His political activities were investigated and the French Government issued a warrant for his arrest. Before it could be executed, Boulanger fled, first to Brussels, then to London. On April 4, 1889, he was stripped of immunity from prosecution and in August the French Senate condemned him and two of his supporters for treason. After Boulanger’s flight, support for him fell away. His party lost the elections and in 1891 Boulanger shot himself on the grave of his beloved mistress, Madame de Bonnemains, in a Brussels cemetery. Below the spirited ”Boulangist Fan” at the top of the sheet is reproduced the Jeu de l’Oie du Général. It is a 63-space game, with the goose spaces depicting the general himself, who is shown at the winning space wearing the imperial crown and dressed in robes of ermine. The hazards refer to incidents in his career. For example, space 2 is July 14 (Bastille Day) and refers to his reintroducing the traditional military parades on that day, during his period of office as minister of war (1886/87). Space 6, the lost “portfolio” - go to space 54 (Commandant du Corps) - refers to his being sacked and sent to Clermont Ferrand by a government fearful of his rising popularity. His departure from the Gare de Lyon (space 12: go to space 44, Gare de Clermont) is duly noted. A mob of 10,000 of his supporters covered the train with posters that declaring: ”He will return!” And indeed, space 44 itself has the instruction to ”Return to 12 (Gare de Lyon).”
(Adrian Seville)

REFERENZA 4
Le temps des journaux
À partir de la fin des années 1860 et surtout après la chute du Second Empire, la presse invente de nouvelles manières de communiquer avec son lectorat et de travailler l’opinion publique. Offrir un jeu de l’oie à ses lecteurs devient alors une pratique courante, qui se perpétue jusqu’après la Seconde guerre mondiale. Cette appropriation permet la production de dessins originaux, bien différents des planches d’Épinal diffusées jusqu’alors.
Les premiers témoignages remontent tous à l’année 1867: c’est à l’occasion de l’exposition universelle tenue à Paris que "Paris-Magazine" et "La Vie parisienne" offrent à leurs lecteurs un jeu de l’oie consacré à l’événement (Arch. N°2592.). C’est aussi cette année-là que le "Journal des enfants" insère dans ses pages un "Jeu du grand Buffon" directement inspiré des jeux éducatifs du début du XIXe siècle.
Dès la chute du Second Empire, la presse satirique s’empare du jeu de l’oie, où elle met en scène le monde politique de son époque. Les caricaturistes les plus célèbres se prêtent au jeu, comme Georges Lafosse (1843-1880), connu pour ses "trombines", portraits aux têtes disproportionnées. Le "Charivari" (1872, Arch. N°848.), "Le Sifflet" (1874, Arch. N°2772) ou la feuille monarchiste "Le Triboulet" (1881, Arch. N°2688) montrent la voie, bientôt suivie par la grande presse quotidienne qui donne au procédé une audience bien plus grande. Les jeux inspirés des grandes affaires de l’époque font l’objet de suppléments offerts aux lecteurs, accompagnés de légendes très explicites: l’affaire Boulanger (Arch. N°65) dans "Le Figaro" (1889), l’alliance franco-russe (Arch. N°71) dans "Le Petit Journal" (1892), ou l’affaire Dreyfus (Arch. N°558) dans "L’Aurore" (1898).
Ces usages satiriques se poursuivent pendant la Première guerre mondiale, puis dans l’entre-deuxguerres, à un moment où la place du dessinateur de presse commence à s’institutionnaliser. En 1917, rendu infirme par les combats, Gus Bofa dessine un "Jeu de la tranchée" (Arch. N°2021) pour les poilus lecteurs de "La Baïonnette" dont il est un collaborateur régulier. En 1934, Lucien Boucher dessine pour "La Lessive" un "Jeu de l’escargot ou de la justice" qui pointe les lenteurs de la justice dans l’affaire Stavisky. L’habitude ne se perd pas après la Seconde guerre mondiale, comme le montre le jeu paru dans "L’Humanité" en 1949, hostile au général de Gaulle et au plan Marshall.
À côté de ces usages politiques, beaucoup de titres imaginent des jeux thématiques, proches de leur ligne éditoriale: "Comoedia" offre en 1913 un "Jeu du Tutu" (Arch. N°1113.) illustré de portraits d’artistes et de danseurs célèbres de l’époque, Elle propose en 1949 un jeu de l’oie consacré au cinéma, où le dessin est remplacé – fait nouveau – par la photographie. La presse féminine n’est pas en reste, avec des jeux inspirés du quotidien d’une femme moderne ou de la vie d’un couple, comme dans "Marie-Claire" (1938, Arch. N°33) ou "Marie-France" (1946).Ces jeux sont offerts aux lecteurs ou vendus moyennant un petit supplément, souvent à l’occasion des fêtes de Noël. En décembre 1928, "Le Dimanche-Illustré" propose le "Jeu du pingouin" (Arch. N°37) d’Alain Saint-Ogan, le père de Zig et Puce. Le "Jeu de la Perme" (Arch. N°1668) dessiné par Raoul Guérin accompagne le numéro du 29 décembre 1939 du "Journal". En décembre 1948, Raymond Peynet dessine pour "Marie-France" un "Jeu des Bergers et des Mages", au moment où l’artiste Jean-Albert Carlotti crée pour "Arts" un "Jeu de l’oie pour jouer la nuit de Noël".
(Emmanuelle Chapron, Pierre-Marie Delpu)

REFERENZA 5
Paru en supplément du quotidien conservateur Le Figaro, ce jeu de l’oie s’inscrit dans le contexte des débuts difficiles de la IIIe République. Proclamée dans l’adversité en 1870 mais gouvernée par des républicains en 1879 seulement, elle est à partir de 1886 la cible des critiques d’un mouvement politique inédit, qui rassemble autour de l’ancien ministre de la Guerre Georges Boulanger une constellation hétéroclite de déçus du nouveau régime républicain, venus de factions politiques très diverses. Le 27 janvier 1889, l’élection de Boulanger comme député de la Seine achève une série de victoires électorales aux élections législatives partielles et suscite la vigilance des républicains de gouvernement. L’imagerie ici utilisée met en évidence plusieurs des éléments qui ont contribué à ces succès électoraux : les deux cartouches de la partie supérieure, qui encadrent un portrait du général, soulignent à la fois son rôle de vétéran, notamment intervenu dans les guerres coloniales (conquête de la Tunisie au début des années 1880, ensuite placée sous protectorat français), et sa place centrale dans l’imaginaire patriotique français, incarné par la fête nationale du 14 juillet.
Tous occupent ou ont occupé des charges électives en tant que députés ou sénateurs, au sein de divers groupes politiques, et se sont ralliés à partir de 1886 au mouvement boulangiste.
Seuls deux acteurs font exception: Paul Déroulède (1846-1914), figure de la Revanche contre l’Allemagne et fondateur en 1882 de la Ligue des Patriotes, et Louis-Gaston Villemer (1842-1892), chansonnier venu de la droite à qui l’on doit notamment, en 1886, le recueil des Nouvelles chansons boulangistes. Ni l’un ni l’autre n’ont exercé de responsabilités législatives, mais tous deux ont contribué de façon décisive à la propagande politique du mouvement. Malgré le fait qu’il rassemble des acteurs politiques de sensibilités très diverses, le boulangisme apparaît au Figaro comme un courant de gauche, qui entre en contradiction avec ses orientations conservatrices et ses prétentions élitistes affichées. Le portrait que le jeu donne du mouvement s’inscrit donc dans la continuité des efforts entrepris dès 1888 par le patron du journal, Francis Magnard, pour discréditer le boulangisme.
Les lieux présentés sur le plateau de jeu sont chargés d’une forte dimension symbolique ou médiatique au regard du parcours de Boulanger. Le château de Chantilly était celui du duc d’Aumale, héritier de la famille royale des Orléans et son ancien supérieur dans l’armée dans les années 1870. Devenu ministre en 1885, Boulanger parvient à limoger deux ans plus tard à la suite d’un incident diplomatique fortement médiatisé qui a opposé la France et l’Allemagne, l’affaire Schnaebelé, en invoquant la loi d’exil des princes de 1886, destinée à écarter du territoire les prétendants potentiels à une monarchie. Le Théâtre français, lui, est évoqué ici par référence à l’une de ses actrices, Marguerite de Bonnemains, maîtresse de Boulanger. En rappelant le parcours de militaire de Georges Boulanger, son attitude envers ses anciens supérieurs et son adultère, le Figaro cherche à délégitimer cet acteur devenu incontournable du jeu politique français des années 1880.
Alors qu’il s’inquiète de l’opportunisme du général et de sa pratique très personnalisée de la politique, les auteurs mettent en scène son parcours comme relevant d’un projet plus large de rétablissement d’une monarchie (dernière case du jeu). Cette accusation rejoint les critiques les plus couramment formulées à l’encontre de Boulanger, dont la carrière et les prétentions ont parfois été rapprochées de celles des libertadores sud-américains du début du XIXe siècle.
La stratégie discursive dont relève ce jeu de l’oie réexploite les ressorts de l’imagerie populaire du boulangisme. Qualifié a posteriori de mouvement populiste, il doit une grande partie de son succès à l’usage qu’il a fait de la culture de masse et notamment de la vente par des colporteurs de lithographies à la gloire du général Boulanger. Les outils utilisés ici sont les mêmes, bien que détournés dans un sens parodique afin de montrer les failles de l’ascension politique rapide de cet ancien officier, stimulée par les discours croissants sur la Revanche qui ont circulé dans la France de l’époque. Lorsque l’imprimerie Pellerin publie pour le Figaro ce document anti-boulangiste, elle a déjà contribué activement, au cours des années précédentes, à la propagande visuelle du boulangisme et réactive ainsi certains des dispositifs qu’elle a déjà utilisés en sa faveur. Le détournement permet ainsi d’alerter le lectorat sur les dérives potentielles du boulangisme, en exagérant ses prétentions à détruire une République installée depuis peu et déjà mise en difficulté par un mouvement d’opposition de grande ampleur.
(Emmanuelle Chapron, Pierre-Marie Delpu)

Exhibitions:
- "The Royal Game of the Goose four hundred years of printed Board Games". Exhibition at the Grolier Club, February 23 - May 14, 2016 (Prof. Adrian Seville).
- "Jeu de l'oie: Histoire et métamorphoses". Exposition virtuelle. Festival des Sciences de la Société et des Arts organisé par l'Université d'Aix-Marseille du 9 Mai au 22 Juin 2019 (réalisée par Abdelmajid Arrif).


bibliografia: 1) ALLEMAGNE, Henry-René D’: "Le noble jeu de l’oie en France, de 1640 à 1950", Ed. Grund, Parigi 1950.
2) GIRARD, Alain R.- QUETEL, Claude: "L’histoire de France racontée par le jeu de l’oie", Ed. Balland-Massin Parigi 1982.
3) Catalogo Mostra: "Jeu, jouet et politique", Musée du Jouet, Ville de Poissy 1982.
4) SEVILLE, Adrian: "The Royal Game of the Goose four hundred years of printed Board Games". Catalogue of an Exhibition at the Grolier Club, February 23 - May 14, 2016.
5) SEVILLE, Adrian: "L'arte dei giochi da tavolo. Oltre un secolo di storia e divertimento dalla fine del Settecento all'inizio del Novecento." Edizioni White Star, 2019.
6) CHAPRON, Emmanuelle et Alii: "Jeu de l'oie: Histoire et métamorphoses". Exposition virtuelle. Festival des Sciences de la Société et des Arts organisé par l'Université d'Aix-Marseille du 9 Mai au 22 Juin 2019 (réalisée par Abdelmajid Arrif), 2021.




 
  "Le General Boulanger" (Catalogo)
   
  La troisième Republique (Girard&Quetel)
   
  Georges Ernest Jean-Marie Boulanger (Rennes, 29 aprile 1837 – Ixelles, 30 settembre 1891)
 

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