Giochi dell'Oca e di percorso (by Luigi Ciompi & Adrian Seville)

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Nouveau Jeu des Théatres de Melpomène, Momus et Thalie - New Game of Theatre of Melpomene, Momus and Thalie

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	primo autore:	Basset
	secondo autore:	Basset
	anno:	1810
	luogo:	Francia-Parigi
	periodo:	XIX secolo (1°/4)
	percorso:	Percorso di 63 caselle numerate
	materiale:	carta (paper) (papier)
	dimensioni:	445X555
	stampa:	Acquaforte (taille-douce) (ecthing)
	luogo acquisto:	Italia-Pistoia
	data acquisto:	09-11-2013
	dimensioni confezione:
	numero caselle:	63
	categoria:	Spettacoli, teatro, cinema, musica, circo, televisione
	tipo di gioco:	Gioco oca variante
	editore:	Basset Parigi
	stampatore:	A Paris Chez Basset Marchand d'Estampes Rue St.Jacques au coin de celle de Mathurins N. 64
	proprietario:	Collezione A. Seville - L. Ciompi
	autore delle foto:	A. Seville - L. Ciompi
	numero di catalogo:	66
	descrizione:	Gioco di 63 caselle numerate, spirale (rettangolare), antiorario, centripeto. REGOLE: al centro. "Il faut convenir de ce que l'on veut jouer et de ce que l'on doit payer aux rencontres et accidents. Ce jeu théatral est Composé de 63 Nombres. Celui qui arivera (sic) le premier au N°63. où est l'Intrigue dans la hotte gagnera la partie. On tirera pour y parvenir les Places au sort après s'etre muni d'une Marque particulière; il ne faut jamais s'arreter sur les nombres 8-16-24-32-40-48- et 56 où sont marqués les funestes effets du Jeu. Si on amene un Nombre qui conduise sur un de ses N.os on double le point. Si celui qui est arrivé pour intriguer dans la Hotte, amene un Nombre qui depasse 63, il retournera en arriere. Si du commencement du Jeu quelqu'un amene 8, par 6 et 2, il ira au nombre 26 avec la Flutte pour intriguer sur les Toits. S'il amene 8., par 5. et 3., il ira au nombre 53., por voir danser Arlequin et Colombine dans l'Allemande à deux. Celui qui du premier coup fera 5. payera à Poulot dans l'Hotel de la Paix le prix convenu et passera outre pour se placer au N°12., au Bureau des renseignements. Celui qui arrivera au Nombre 19. payera au petit Courrier le prix de son Message et se reposera tandis que chacun de ses Camarades jouera deux fois. Celui qui arrivera au Nombre 31. Pour etre venu déranger les Calculs de Monsieur et Madame Denis payera le prix Convenu et y demeurera jusqu'à ce qu'un autre amenant le meme point l'en retire. Celui qui arrivera au Nombre 42. où est le Chevalier Bayard avec Madame Rendan payera le prix convenu et retournera au N°30. trouver le Cuisinier des petites Marionnettes. Celui qui arrivera au Nombre 52. où est la Fille Jokei, payera le prix convenu et restera pour la reconnaitre jusqu'à ce qu'un autre amenant le meme point l'en retire. Celui qui arrivera au Nombre 58. où Hector fait les Adieux à Manon, payera le prix convenu et recommencera la partie.Celui qui dans le Courant de la partie sera rencontré par un autre, payera le prix convenu et ira au Nombre qui étoit occupé par son Camerade." CASELLE: con didascalia. Cas. 1): M.r Brunet. Désespoir de Jocrisse. Théatre Montansier. Cas. 2): M.r Vertpré. Dans le Role de Fin Merle des Filles de Memoires. Th. du Vaudeville. Cas. 3): M.r Joly. Dans le Role de M.tre Pierre dans au Feu ou les femmes Solitaires. Th. du Vaudeville. Cas. 4): M.r Brunet. Dans Cadet Roussel Barbier à la Fontaines des Innocents. Th. des Variétés Montansier. Cas. 5): Edouard. Role de Poulot dans l'Hotel de la Paix, Th. du Vaudeville. Cas. 6): M.me Belmont. Role de Françoise de Foix. Th. Opera Comique. Cas. 7): M.r Joly. Dans le Role de l'Aviron du Pont des Arts. Th. du Vaudeville. Cas. 8): M.r Vigneaux. Costume de Charles XII dans la bataille de Pultava. Th. l'Ambigu Comique. Cas. 9): M.r Brunet. dans le Niais de Sologne. Th. des Variétés. Cas. 10): M.me Hervey. dans Pauvre Jacque. Th. du Vaudeville. Cas. 11): M.r Sevestre. Role de la Ratiniere dans Agnès Sorel. Th. du Vaudeville. Cas. 12): Bureau des Renseignemens. Cas. 13): M.r Bellemont. Dans Fanchen la Vielleuse. Th. du Vaudeville. Cas. 14): M.r Ribier. Role de Brillant Barbier dans le Mariage du Capucin. Th. de Louvois. Cas. 15): M.r Thiercelin. Dans le Role de Gobe Mouche du Suicide de Falaise. Th. Montansier. Cas. 16): M.r Talma. Role de Manlius Capitolinus. Tragédie. Th. Français. Cas. 17): M.r Bosquier Gavaudan. Role de Valogne dans le Diable Couleur de rose. Th. Montansier. Cas. 18): M.r Joigny. Dans Conrad Comte d'Esembach des Chevaliers du Lion. Melod.me. Ambigu Comique. Cas. 19): M.me Hervey. Role de Sophie dans le Petit Courrier. Th. du Vaudeville. Cas. 20): M.r Brunet. Role de Girafe. Th. Montansier. Cas. 21): M.r Juliet dans Mikeli des 2 Journées . Th. de l'Opera. Comique Favart. Cas. 22): M.r Bosquier Gavaudan. Role Turlupin. Th des Variétés. Cas. 23): M.r Brunet. Dans Cri Cri, ou le Mitron de la rue de Loursine. Th. des Variétés Montansier. Cas. 24): M.r Defrene. Dans le Role de Dom Carlos d'Eléonore de Portugal. Th. de l'Ambigu. Comique. Cas. 25): M.r Brunet. Dans Adonis de Chateauvillain de la Nuit d'Auberge. Cas. 26): M.r Brunet. Dans le Role de la Flutte de l'Intrigue sur les toits. Theatre des Variétés Montansier. Cas. 27): M.r Melcourt. Role du Major dans le Siège du Clocher. Mélodrame. Th de l'Ambigu Comique. Cas. 28): M.r Clanzel. Dans le Carnaval de Baugency Cas. 29): M.r et M.me Dénis. Dans M.r Girafe. Th des Variétés Montansier. Cas. 30): M.r Joly. Dans le cuisinier Begue, des Petites Marionnettes. Th. Montansier. Cas. 31): M.r Brunet et M.r Barroyer. Dans M.r et M.me Denis Vaudeville. Th. Montansier. Cas. 32): Menzikof. Cas. 33): M.r Thiercelin. Role du Chandronnier de S.t Flour. Th. de Montansier. Cas. 34): M.r Tantin. Dans le Role de Zimmeraff dans l'Homme de la Foret Noire. Mélod.me. Th. de la Gaité Cas. 35): M.r Firmin. Dans le Role de Felix dans la Tapisserie. Comédie Folie. Th. de l'Impératrice. Cas. 36): M.r Edouard. Dans le Role de Cabris Préface de Lina. Th. du Vaudeville. Cas. 37): M.r Thiercelin. Dans Philippe des Aveugles Mendians. Th. des Variétés Montansier. Cas. 38): M.r Brunet. Dans Maurice des Aveugles Mendians. Th. des Variétés Montansier. Cas. 39): M.r Vertpré. Role du Grand Frédéric dans le Moulin de Sans Souci. Th. du Vaudeville. Cas. 40): M.r Marty. Role du Comte Gerald dans l'Homme de la Foret Noire. Mel. Th. de la Gaité. Cas. 41): M.r Thiercelin. Dans le Role de la Trompe de la Mort de l'Ours blanc. Cas. 42): M.r Clozel et M.e d'Acosta. Dans les Amours du Chev.er Bayard. Comédie Heroique. Th. de l'Impératrice. Cas. 43): M.r Du Chaume. Role de l'Abbé de Lattaignant. Dans Fanchon la Vielleuse. Cas. 44): La Famille des Laurons. Th. du Vaudeville. Cas. 45): M.r Brunet. Role de Jaquins et des deux Grenadiers ou des méprises par ressemblance. Th. Montansier. Cas. 46): M.r Thiercelin. Role de l'Ingambe Soldat Invalide. Cas. 47): M.r Dubois. Dans le Role de Maitre Adam Menaisier de Nevers. Cas. 48): M.r S.t Prix. Role de Cain dans la mort d'Abel. Th. Français. Cas. 49): M.r Thiercelin. Role de Drelin din din dans le Carilloneur. Cas. 50): M.r Marty. Role d'Ernest et M.lle Etisa. Role d'Armand dans l'Aveugle du Tyrol. Mélodrame. Th. de la Gaité. Cas. 51): M.r Brunet. Role de M.r Vautour. Th. des Variétés Montansier. Cas. 52): M.r Brunet. Dans la Fille Jokey. Th. des Variétés Montansier. Cas. 53): M.r La Porte. Arlequin du Vaudeville. Danse avec Colombine l'Allemande à deux. Cas. 54): Les Innocentes. Th. des Variétés. Montansier. Cas. 55): MM Joly, Vandore et Brunet. Dans la Famille des Innocents. Th. des Variétés Montansier. Cas. 56): Les Funèstes effets du Jeu. Beverley. Drame Anglais. Cas. 57): M.r Armand. Dans le Role de la Fleur, dans la Tapiserie Comédie Folie. Th. de l'Impératrice. Cas. 58): M.r Brunet. Dans Cadet Roussel, Hector, M.lle Elomisé dans Manon. Cas. 59): M.r Philippe. Dans Montbars l'Exterminateur Mélodrame. Cas. 60): M.r Brunet. Role de M.r Pepin dans Romainville Vaudeville Grivois. Th. Variétés Montansier. Cas. 61): M.r Hippolite. Role de Sans-Regret aux avant Poste du Maréchal de Saxe. Th. du Vaudeville. Cas. 62): M.r Vertpré. Role du Duc de Vendosme dans les Pages. Th. du Vaudeville. Cas. 63): M.r Brunet. Dans l'Intrigue dans la Hotte. Th. Montansier. NOTA: Vedi anche esemplari Arch. n°1179, Arch. n°1423 e Arch. n°1428. REFERENZA 1 Accession N°2669.1.25 Waddesdon-The Rothschild Collection (The National Trust). Object title: "New Game of Theatre of Melpomene, Momus and Thalia". Original Language Title: (Nouveau Jeu des Théatres de Melpomene, Momus et Thalie). Object type: board games; etchings/intaglio prints/prints. Primary Maker: Unknown. Primary Maker Role: Artist or maker. Secondary Maker: Paul André Basset (French, active 1785-1815). Secondary Maker Role: Publisher. Medium: etching and engraving on paper, hand-coloured in watercolour and bodycolour. Dimensions: mm. 685 x 900 (mount size). Media Materials:laid paper/paper (fiber product)/materials; printing ink/ink/coating (material)/materials; watercolour/water-base paint/paint/coating (material)/materials; bodycolour/watercolour/water-base paint/paint/coating (material)/materials; cardboard/pasteboard/paper (fiber product)/materials. Physical Description: single sheet mounted on cardboard, plate mark size: 507 x 605, image size: 457 x 559. Primary Production Technique: etching (printing process); engraving (printing process); watercolour (aquarelle)/painting techniques. Primary Prod Date: Circa 1810 {nd}. Primary Prod Date Notes: Dated by D'Allemagne. Place of Production: Paris/France. Language Keywords: French. Brief Description: Printed game of theatre, of Melpomene, the muse of tragedy, Momus, the personification of blame, and Thalia, the muse of comedy. The game consists of 63 squares arranged in a rectangle, with the rules in the centre. Each square is illustrated with an actor or group of actors, some with props. The actors are identified with the roles they played. The images are etched, the text is engraved. Signature Date: description. Signature Marks Y N display: XXX Signature Marks Type Y N display: No inscriptions. Signature Marks Notes Y N display: XXX Location of Publisher’s Premises:XXX Location of Publisher’s Premises Notes: XXX Curatorial Commentary: XXX Research Keywords: Theatre Culture Genre: Portraiture Subject People name only: XXX Subject Role: XXX Subject Category: Classical Mythology/Gods & Goddesses/Muses; Classical Mythology/Gods & Goddesses/Thalia Classical Mythology/Gods & Goddesses/Momus; Classical Mythology/Gods & Goddesses/Melpomene; Allegory & Personifications/Comedy & Tragedy; Figures/Female; Figures/Group; Figures/Male; Work & Occupations/Arts & Entertainment/Actor Subject Place: Paris/France. Subject Event: XXX Subject Date: XXX Documentation with notes: Henry R. D'Allemagne, "Le Noble Jeu de l'Oie", Paris, 1950, (p. 228, pl. 46), discusses another copy of the game. John Grand-Carteret, "Vieux Papiers, vieilles images: Cartons d'un collectioneur", Paris, 1896 (pp. 272-74), illustrates another example of the game. Related Literature: XXX Related Literature Notes:XXX External File Notes: http://www.giochidelloca.it/scheda.php?id=66 another copy of the game copied from D'Allemagne[accessed 26 March 2009]. Cataloguer: Phillippa Plock REFERENZA 2 (D'Allemagne, pag. 228): "Nouveau Jeu des Théatres de Melpomene, Momus et Thalie. Paris, Basset (v.1810). Taille-douce, 44,5x55,5. Jeu de forme rectangulaire représentant les principaux acteurs de l'époque dans leurs meilleurs roles. Voir notice et pl. 46." REFERENZA 3 This game, of rectangular spiral form, shows characters from French theatres in their costumed roles, each actor, role and theatre being named particularly. Apart from its interest to historians of the theatre, it is of considerable interest as a game because although it has the traditional 63 spaces, the arrangement of the favourable goose-type spaces is on every eighth space. They are chosen to mark the “disastrous effects” of the game: for example, the first such space shows Charles XII (of Sweden) in The Battle of Pultava (Poltava, 1709, in which battle he was decisively humbled by the forces of Peter the Great). At 48 is Cain in The Death of Abel, again a strange choice for a favourable space. By contrast, the traditional ‘death’ space at 58, with the requirement to begin the game again, shows the roles of Cadet Roussel and of Manon in Cadet Roussel Hector. [For an image, see http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6400486j ]. Other hazard spaces of the traditional game are recognised by special rules. For example, at space 19, we find the role of Sophie in The Little Messenger: the instructions are to pay for the message and to stay for two turns. Because of the arrangement of the goose-type doubling spaces, a special rule is needed for the two possible combinations making up a first throw of 8, i.e. 6 and 2 - go to 26; 5 and 3 - go to 53. These destination spaces are just those expected in the traditional game of Goose - but no rule is given for the initial throw of double 4. Like many variant goose games, this version seems to have been constructed without much thought as to its practicability. (Plock, Phillippa - Seville Adrian) REFERENZA 4 Game 18: Game of Theatres Nouveau Jeu des Théâtres de Melpomène, Momus et Thalie. Paris: Basset, [c. 1810]. Copper engraving, 46 x 56 cm.Refs.: Ciompi/Seville 0066; D’Allemagne, pl. 46. The rectangular spiral shows costumed characters from French theatres, with each actor, role and theatre being named. Apart from its interest to theatre historians, it is also of interest as a game because, although it has the classic 63 spaces, the arrangement of the favorable goose-type spaces is on every eighth space. They are chosen to mark “disastrous effects”: for example, the first such space shows Charles XII (of Sweden) in the Battle of Pultava (Poltava, 1709, in which battle he was decisively humbled by the forces of Peter the Great). At 48 is Cain in the Death of Abel, again a strange choice for a favorable space. By contrast, the classic death space at 58, with the requirement to begin the game again, shows the roles of Cadet Roussel and of Manon in the play Cadet Roussel Hector. Other hazard spaces of the classic game are recognized by special rules. For example, at space 19, we find the role of Sophie in The Little Messenger, where the instructions are to pay for the message and to stay for two turns. Because of the unusual spacing of the goose-type doubling spaces, a special rule is needed for the two possible combinations making up a first throw of 8, i.e., 6 and 2 - go to 26; 5 and 3 - go to 53. These destination spaces are just those expected in the classic game of Goose, but no rule is given for the initial throw of double 4. Like many variant Goose games, this version seems to have been constructed without much thought as to its practicability. (Adrian Seville) Exhibitions: - "The Royal Game of the Goose four hundred years of printed Board Games". Exhibition at the Grolier Club, February 23 - May 14, 2016 (Prof. Adrian Seville).
	bibliografia:	1) ALLEMAGNE, Henry-René D’: "Le noble jeu de l’oie en France, de 1640 à 1950", Ed. Grund, Parigi 1950. 2) MILANO, Alberto: "Imagerie Parisienne. Basset, tra XVIII e XIX secolo". "Charta" Anno 17 n.100, novembre-dicembre 2008. 3) PLOCK, Phillippa - SEVILLE, Adrian: "The Rothschild Collection of printed board games at Waddesdon Manor", in XIIIth Board Game Studies Colloquium, Paris, 14-17 April 2010. 4) SEVILLE, Adrian: "The Royal Game of the Goose four hundred years of printed Board Games". Catalogue of an Exhibition at the Grolier Club, February 23 - May 14, 2016.
		D'ALLEMAGNE, Henry-Renè: "Le noble jeu de l’oie en France de 1640 à 1950" pag. 151-158
		Nouveau Jeu des Théatres de Melpomène, Momus et Thalie. Edité à Paris, vers 1810, chez Basset, marchand d'estampes, rue Saint-Jacques au coin de celle des Mathurins, n°64. (Hauteur: 44,5; largeur: 55,5). Comme dans tous les jeux classiques, ce jeu comporte 63 cases rectangulaires disposées à la partie inférieure sur trois lignes et sur deux lignes à la partie supérieure, les cases latérales sont également sur deux lignes. Dans chacune d'elles, les acteurs, sont représentés costumés dans le role où ils ont remporté le plus de succès et on peut considérer ce jeu comme le reflet de l'opinion publique au moment où il fut édité. Sur les 31 acteurs qui y figurent, celui qui parait avoir laissé l'impression la plus vive se trouve etre Brunet, qui y est représenté treize fois, chaque fois sous des aspects différents. Après lui, on retrouve Clausel et Joly, deux fois chacun, et il n'est question qu'une seule fois du grand tragédien Talma. Cette prédilection du public s'explique par le succès qu'obtiennent généralement les acteurs comiques aux dépens des acteurs tragiques qui représentent cependant la plus noble manifestation de l'art théatral. Ce jeu débute par la représentation de Brunet, dans le role du "Désespoir de Jocrisse", pièce qui fut jouée au théatre Montansier. C'est d'ailleurs le meme acteur qui termine le jeu dans le role d'une vielle femme marchande de balais. La pièce était intitulé "L'intrigue dans la hotte" et fut jouée dans le meme théatre. Contrairement à la méthode adoptée par nous jusqu'à présent, nous n'avons pas cru devoir étudier les cases ordinairement occupées par les oies. On peut cependant observer que ces cases ont été plus spécialement consacrées aux acteurs qui se sont distingués dans les pièces dramatiques. Pour faciliter nos recherches, nous avons composé une série de monographies établies par ordre alphabétique, série à laquelle nos lecteurs pourront facilement se reporter. ARMAND, dit Benoit ROUSSEL (1773-1852). Né à Versailles, il débuta au théatre Feydeau en 1795. De là, il passa à la Comédie-Française. Il était lié d'une profonde amitié avec M.lle Mars avec laquelle il partagea les roles pendant trente années, surtout dans les pièces de Marivaux. Les succès des deux partenaires étaient dus à la parfaite harmonie qui caractérisait leur jeu respectif. BAROYER, Marie-Madeleine BARBET, dite SENEDOF, femme BAROYER (1757-1844). Elle épousa en 1774 un ouvrier ciseleur, Guy Baroyer, dont elle eut le talent de faire un excellent comédien. Après avoir fait ses débuts à l'age de 12 ans au théatre, elle fut engagée par M.lle de Montansier et ne tarda pas à partir pour Versailles où elle joua devant Louis XIV le role de Justine dans le Sorcier. Elle s'était fait une telle spécialité des roles de soubrette, que nul ne pouvait l'égaler dans ce genre d'interprétation. En 1787, à Rouen, elle joua les jeunes premières, puisse lança dans l'emploi des duègnes. Elle resta trente ans aux Variétés et passa de là au Palais-Royal. Jusqu'à l'age de 75 ans, elle ne compta que des succès. A 80 ans, elle se retira aux Batignolles, puis à la Chapelle où elle s'éteignit en 1844. A la case n°31, M. Brunet et M.me Baroyer sont représentés assis devant une table dans la pièce M. et M.me Denis, vaudeville, au théatre Montansier. BELMONT, Marguerite BAURET, dite Sophie BELMONT (1781-1844). Elle était née à Givet. Elle remporta un grand succès dans Fanchon la Vielleuse en 1803. Sur la recommandation de Méhul, elle était entrée au Conservatoire et avait débuté à l'age de 11 ans 1/2 dans un role d'enfant, au théatre du Vaudeville. En 1798, elle épousa son camarade Leroux Henri, mais divorça en 1802. En 1807, elle adopta la carrière de cantatrice. Trois ans avant sa mort, en 1841, elleavait épousé M. Dupati. BOSQUIER-GAVAUDAN, de son nom réel Jean FULCRAN Sébastien BOUSQUIER, dit BOSQUIER-GAVAUDAN (1776-1843). Né à Nimes, il s'embarque à l'age de 15 ans comme mousse et visite ainsi tout le proche Orient. En 1798, il vient à Paris où son oncle, Pierre Gavaux, compositeur, le fait entrer au théatre Molière. Pendant la Révolution, il sert comme timbalier dans les hussards de Berchini. Dans les années 1800 à 1802, nous le retrouvons à Rouen, où il fait la connaissance de M.lle de Montansier, qui l'engage au théatre de Variétés, où il reste pendant trente-trois ans. Il était réputé comme étant l'homme sachant le mieux chanter le vaudeville. Il partagea la vogue de Brunet et de Thiercelin. Outre ses qualités d'artiste dramatique, il possédait des talents de littérateur et on lui doit plusieurs bonnes pièces de théatre. Ses derniers succès datent de 1821, aux Variétés. Dans la pièce dite Soldat laboureur, il joue le role d'un vieux colonel, role dans lequel il électrisa toute la salle (1822). BRUNET, Jean-Joseph MIRA, dit BRUNET (1766-1851). Il était né à Paris où son père était boulanger. Il fut le camarade d'études de Talma et tint in bureau de loterie. Après avoir joué à Rouen au théatre de la République, dont Ribier était directeur, il vint à Paris et parut successivement au théatre de la Cité et au théatre Montansier. Sa principale spécialité consistait dans les roles de Jocrisse et de Cadet-Roussel. Les calembours de Brunet étaient devenus célèbres sous le Consulat. Malgré ses bouffoneries, Brunet était un fin psychologue. Il avait remarqué que Napoléon riait peu, que Louis XVIII riait d'un bon gros rire, que Charles X se contentait de sourire, tandis que le bon roi Louis-Philippe riait à gorge déployée (voir à son sujet les cases n°1, 4, 9, 20, 23, 25, 26, 38, 45, 51, 52, 55, 58, 60 et 63. CLAUZEL, Pierre-Jean-Baptiste (1772-1840). Né à Paris, il débute au théatre de la Cité d'où il passe au théatre Feydeau et à Louvois. En 1809, on le retrouve au théatre de l'Impératrice où il interprète la pièce Héloise et Abeilard de Marville, en 1826. Il n'avait pas encore quitté le théatre quand il mourut à Paris en 1840. (Voir les cases n°28 et 42) DEFRESNE, Fiacre-Pierre (1782-1834). Il était né à Saint-Germain-en-Laye où son père était limonadier. Il débuta en 1799 au théatre de l'Odéon. Passa de là, au théatre de la Cité et ensuite au théatre de l'Ambigu où il joua tantot les roles d'amoreux et tantot, dans les tragédies, les roles de traitres. En 1814, on le retrouve à la Porte-Saint-Martin où son dernier role, en 1830, fut celui d'un vieux mendiant. Dans les derniers temps de sa vie, il tenait une sorte de table d'hote, rue de Bondy et faisait également le commerce de tableaux. Il mourut à Paris, rue du Verneuil, en 1834. (Voir case n°24) DENIS, acteur forain. A fait partie de la troupe de Delamain, à la foire Saint-Laurent, en 1738. Il s'était associé à une grande troupe étrangère, de 1741 à 1842. (voir case n°29). DUBOIS, acteur au Petit Théatre de Beaujolais. Joua successivement chez Lazzari, au théatre Louvois et enfin, en 1799, aux Variétés Montansier où il demeura pendant vingt ans. Il obtint un véritable succès dans la pièce Le Tailleur du Bouif. Il devint fou au printemps de 1820 et mourut dans la suite à Charenton. (Voir case n°47). DUCHAUME, Antoine VRAIN, dit DUCHAUME (1766-1827). Fils d'un marchand de vin du Marais; il est, en 1740, au Vaudeville, où il joue dans la pièce Fanchon la Vielleuse. Il passe en 1804 au théatre Olympique et dans les années 1807-1808 on lo retrouve au Vaudeville. Après une excursion à Milan, en 1811, il revient à Paris à la Porte-Saint-Martin où il meurt d'une attaque d'apoplexie, en 1827. Sans etre doué d'un talent transcendant, Duchaume avait une physionomie pleine de bonhomie qui soutenait heureusement un jeu assez pale. (Case n°43). FIRMIN, François BECQUEREL, Jea-Baptiste, dit FIRMIN (1784-1859). Né à Paris, il débuta à l'age de 13 ans au théatre des Jeunes Elèves et en 1807, il joue à l'Odeon les roles d'amoureux et de petit maitre. En 1811, il est à la Comédie-Française dont il devient sociétaire en 1817. Il excellait dans les roles des pièces de Marivaux. Il quitta la Comédie-Française en 1831 et se ritira au Coudray près de Corbeil, où il mourut accidentellement. Au cours de sa longue existence, il a créé plus de cent roles exprimés toujours avec une parfaite sincérité. (Case n°35): HERVEY, Marie-Anne-Renée, Adèle MACAIRE, dite HERVEY (1778-1864). Elle débuta à Marseille, en 1797, sous le nom de Hervey qui était, à peu de chose près, celui de sa mère. Après avoir joué à Lyon, Bordeaux et Marseille, elle entra au Vaudeville à Paris et y resta pendant quinze ans. En 1819, elle est reçue à la Comédie-Française où elle débuta dans l'emploi des mères. Six ans après, elle quitta la Comédie Française pour retourner au Vaudeville, qu'elle abandonna en 1827, pour revenir rue de Richelieu où elle est nommée sociétaire en 1828. Elle fut mise à la retraite en 1839 et mourut à Versailles en 1864. Elle était alors agée de 86 ans. (Cases n°10 et 19). JOIGNY, Auguste (1771-1819). Après s'etre engagé dans une troupe de comédiens ambulants, Joigny tint les premiers roles sur le théatre de Rouen (1796-1799). Cédant aux instances de son beau-frère, le général Bettencourt, il abandonna momentanément le théatre. Mais le général étant mort en 1804, Joigny entra au théatre de l'Ambigu où il resta jusqu'en 1815. Il mourut en 1819 chez Laferge, son ancien camarade qui avait été également son élève. JOLY, Adrian, Jean-Baptiste MUFFAT, dit JOLY (1776-1839). Au début de sa vie, il s'enrola dans la cavalerie mais fut réformé à la suite d'une grave blessure. Il se plaça alors chez un graveur et entre temps joua au théatre Molière. Puis en 1804, on le vit aux Variétés Montansier. En 1808, il entre au théatre du Vaudeville où il se plut à caricaturer les Anglais. Atteint d'une amnésie complète, il prit sa retraite comme acteur, il se transforma en montreur de marionnettes aux Tuileries. Il se ritira à la fin de sa vie chez sa belle-mère dans une propriété près de Nevers, à L'Orme. Il y mourut en 1839. )Voir les cases n° 3, 7, 30 et 55). JULLIET, Antoine (1755-1825). D'abord soldat, puis cuisinier, il adopta la profession d'acteur et débuta heureusement rue de Bondy en 1790. Son grand succès fut la pièce Nicodème dans la Lune. Il fit successivement partie du théatre de Monsieur en 1791, de l'Opéra-Comique en 1801, et prit sa retraite avec une pension qui lui fut servie par l'Opéra-Comique. (Voir case n°21). La PORTE, Jacques, François-Claude ROSIERES de la PORTE, dit La PORTE (1775-1842). Né à Lyon, il était le fils légitime de Rosières, ancien acteur de l'Opéra-Comique. Il se créa une réputation dans le role d'Arlequin où il personnifia plus de 150 types différents en imitant les acteurs en vogue, particulièrement Talma. En 1792, on le retrouve au Vaudeville dans le role d'Arlequin afficheur et comme les arlequinades étaient passées de mode, il choisit les roles de valet. Il se ritira en 1827 et le Vaudeville lui servit annuellement une pension de 1.200 francs. (case n°53). MARTY, Jean-Baptiste (1779-1863). En 1796, il avait été quelque temps incorporé dans une légion commandée par Cuvellier, l'auteur des Pantomimes. Celui-ci lui facilita l'entrée au Conservatoire où il reçut des leçons de Monvel. Il entra à la Cité en 1800. Débuta à la Gaité en 1801 dont il devient régisseur en 1817. Sans donner toute la mesure de son talent, il se contenta de personnifier dans les drames la victime calme et résignée, de 1812 à 1845. C'est pour cette raison qu'on le désignait couramment sous le nom de "le Vertueux M. Marty". Il mourut exerçant encore les fonctions de maire de sa commune et en récompense de ses bons et loyaux services il reçut en 1858 une médaille d'argent pendant l'épidémie du choléra. (Voir cases n°49 et 50). MELCOURT. Il est en 1804 au théatre des Boulevards où il remplit les roles de niais et représente les caricarures humaines. A l'Ambigu il est le Major dans la pièce Le siège du clocher. Après un sejour de cinq années au Vaudeville, il revient à l'Ambigu en 1823 où il tient le role de Gilles James dans la pièce Les dangers de l'inconduite. (Case n°27) PHILIPPE, François ROUSTAN, dit PHILIPPE (1785-1847). Il était né à Paris, son père était perruquier et il apprit le métier paternel. Un peu plus tard il se dirigea vers le théatre. Il dut sa fortune à sa memoire prodigieuse qui lui permit d'interpréter au pied levé la pièce de Scribe appelée Le Gascon ou La Pompe funèbre, dont la représentation était complètement entravée par la maladie du principal acteur. Son succès fut si complet qu'il attira en 1815 sur lui les regards de M.lle Volnais qui l'épousa. Il entre ensuite au théatre des Nouveautés. En 1831, il passa au Palais-Royal, où il se fit remarquer par la finesse avec laquelle il détailla le moindre couplet. Au théatre des Folies dramatiques, il remplaça Frédérick Lemaitre dans le role de Robert Macaire. Il quitta le Palais-Royal en 1841 et mourut en 1847. (Case n°59) . RIBIER, Louis-François (1758-1830). Il s'échappe à l'age de 15 ans de chez ses parents, se fait vendeur de contre-marques, escamoteur et saltimbanque. Il entre en 1776 chez Nicolet en qualité d'Arlequin. En 1782, il était au théatre Oudinot, il fut ensuite pensionnaire du théatre des Danseurs du roi jusqu'en 1787. Peu après, il s'embarque pour Saint-Domingue, revient au Havre en 1788 et se distingue à la prise de la forteresse de la Bastille. A la suite de ce haut fait d'armes, il est nommé capitaine dans la Garde nationale. De nouveau, il s'embarque mais cette fois pour la Martinique, où il reste peu de temps et nous le retrouvons en 1793 à Paris chez Nicolet qui lui cède son entreprise. Après un court sejour au théatre de la Gaité, il dirige en 1810 à Lyon le théatre des Jeux Gymniques. Pendant sa carrière, il a écrit plus de trente pièces de théatre. (Case n°14). SAINT-PRIX, Jean, Amable FOUCAULT dit SAINT-PRIX (1758-1834). Fils d'un marchand grainier, il se dirige pendant quelque temps du coté de l'architecture, situation qu'il abandonne pour faire partie de la troupe de M.lle Montansier à Versailles. Il entre ensuite, en 1782, à la Comédie-Française où il est nommé sociétaire en 1784. Ses premiers grands succès furent les roles de Cimber dans Marius et celui de Cain dans La mort d'Abel. Il cesse de jouer les personnages de roi et de père noble aux quels semblaient l'avoir destiné ses forces herculéennes, sa voix éclatante et la noblesse de sa physionomie. Pendant la Terreur, il est emprisonné aux Madelonnettes. Il reparait après le 9 Thermidor sur la scène où il joua d'une manière incomparable les roles de Joad, Agamennon, Thésée, Mithridate. En 1793, on le retrouve au théatre Feydeau comme tragédien, puis il suit la fortune de M.me Raucourt à Londres, il joue à l'Odéon en peu plus tard, enfin il réitègre la Comédie-Française en 1799 et prend sa retraite définitive comme sociétaire en 1818. Au cours de son existence, il avait créé 48 roles, presque tous avec un meme bonheur. (Case n°48). SEVESTRE, Pierre-Jacques, dit Le PERE SEVESTRE (1773-1825). Né à Paris, il était le fils d'un maitre à danser et interpréta au Vaudeville les roles d'amoreux puis les utilités. Il joua dans le Procès de Fogando en 1809. Il quitta le théatre en 1814, et s'occupa en 1816 de la direction d'une agence dramatique, 12, rue de Chartres. Au cours de sa carrière, il fut le fondateur de plusieurs théatres de banlieue. (Case n°11). TALMA, François, Joseph (1763-1826). Rien ne semblait prédestiner Talma à la magnifique carrière qu'il accomplit dans l'art dramatique où il se montra comme un maitre incontesté parmi les meilleurs artistes du début du XIXe siècle. Le père de Talma était un chirurgien-dentiste qui jouissait à Paris d'une certaine renommée et, pour des raisons qu'on ignore, il quitta Paris pour Londres en 1772, en emmenant avec lui son fils alors agé de neuf ans. L'enfant fut mis en pension dans la capitale anglaise. Là, il se perfectionna dans la langue de Shakespeare, il prit meme quelque teinture de latin. Néanmoins, l'amour de la scène travaillait toujours le futur artiste qui, en compagnie de quelques autres Français, donna des représentations dramatiques dans certains salons particuliers de Londres. Encouragé par ses premiers succès, François Talma voulut se lancer à corps perdu dans l'art théatral, mais son père qui ne voyait rien au-dessus de sa profession de dentiste, l'en détourna. Pour faire plaisir à l'auteur de ses jours, Talma passa ses examens de chirurgien-dentiste et exerça meme pendant dix-huit mois le métier de son père. Da liaison avec le célèbre acteur Molé fortifia Talma dans son idée de se consacrer complètement à l'art théatral. Au point de vue religieux, Talma avait adopté entièrement les préceptes et la ligne de conduite de son père qui était un libre penseur acharné. Ayant été reçu comme sociètaire à la Comédie-Française en 1789, Talma s'était lié d'amitié avec Joseph Chénier, auteur de la tragédie de Charles IX dans laquelle il interprétait le principal role. Après bien des vicissitudes, cette pièce fut jouée le 4 novembre 1789 et Mirabeau, qui assistait à la représentation, donna le signal des applaudissements. C'était la juste récompense que méritait Talma pour accepter de jouer le role de Charles IX dont, à cette époque troublée, personne ne voulait assumer la responsabilité. La pièce eut un succès considérable et fut représentée 34 fois de suite, événement extraordinaire pour l'époque. En 1790, Talma, épousa Julie Carreau, une de ses plus ferventes admiratrices. Elle était alors prpriétaire d'un petit hotel rue Chantereine, hotel qu'elle céda plus tard au général Bonaparte. Ce fut en 1795 que Talma se lia avec le général Bonaparte alors tombé en disgrace à cause de ses relations suivies avec Augustin Joseph, frère de Robespierre. Après la chute de Napoléon, Talma ne refusa pas les avances qui lui furent faites par l'astre nouveau dans la personne de Louis XVIII. D'autre part, Napoléon, au moment de son retour de l'ile d'Elbe ne crut pas devoir tenir rigueur à Talma d'avoir ainsi servi le Roi. La reconnaissance que la postérité doit avoir avant tout à Talma doit etre proportionnée au courage dont cet artiste fit preuve en renonçant à l'ancien usage qui consistait pour les artistes à jouer les roles de l'antiquité en costume contemporain de ville. La force d'habitude était telle que, jusqu'alors, aucun spectateur ne s'était senti choqué de ce flagrant anachronisme. Talma, pour remonter le courant et ramener le costume à la verité historique, se fit confectionner des vetements taillés à l'imitations de ceux dont étaient revetues les statues antiques. Il poussa meme le souci d'exactitude jusqu'à adopter des chaussures imitant celles de l'époque romaine. Pour etre complet, il accommoda sa coiffure de façon à la faire ressembler aussi exactement que possible à celles qu'on voyait sur les statues romaines. Une autre réforme presque aussi importante que celle des costumes d'époque, consista pour Talma, à ramener à une cadence normale et raisonnable la diction des artistes incarnant des personnages de l'antiquité. A la fin de sa vie, Talma qui, au cours de son existence, n'avait pas eu à se louer de ses rapports avec les pretres catholiques refusa, quand il fut à l'article de la mort, de recevoir l'archeveque de Paris qui, spontanément et avec tout le faste épiscopal, s'était présenté à la porte du moribond. Talma comme acteur tragique n'avait pas eu de prédécesseurs et il n'eut pas d'héritier. Quelques-unes de ses traditions sont restées vivantes à la Comédie-Française, mais le souffle de sa voix et l'ampleur de ses gestes lui appartiennent en propre. Talma a laissé un volume intéressant intitulé Reflexions sur le Kain (Le Kain, 1729-1778, fut lancé par Voltaire qui installa lui-meme dans sa propre maison un petit théatre pour lui permettre d'interpréter ses pièces) et sur l'Art théatral (1825). (Case n°16). TANTIN, Jean-Baptiste (1770-1841). Fils d'un menuisier de la rue du Petit-Bac, il joua les premiers roles dans les pantomimes et dans les mélodrames du théatre de la Cité. Ayant été engagé à l'Ambigu, il y brilla au premier rang. FIl était d'un caractère assez naif et consentait meme à jouer les roles ingrats pourvu qu'il fut revetu d'un beau costume. En 1817, il quitta le boulevard pour la province. On le vit à Rennes et à Lyon en 1819 et à Bordeaux en 1820. Il mourut dans la maison de retraite de Sainte-Perrine en 1814. (Case n°34). THIERCELIN Jacques-Nicolas (1764-1841). Fils d'un tapissier, il fut à l'age de vingt ans élève architecte profession qu'il abandonna pour débuter en 1793 au théatre de la Cité. En 1794 il se fit remarquer dans un role d'Auvergnat de la pièce intitulée Cange, mais son grand succès fut dans Le deux Jocrisse en 1796. Aux Variétés Montansier en 1801, il excellait dans le roles les plus populaires. Il joua pendant vingt ans avec Brunet au théatre des Variétés. Il se ritira en 1824 de la scène et mourut en 1837. (Cases n°15, 33, 37, 41, 46 et 49). VERTPRE', François BOTTE, dit VERTPRE' (1763-1816). Il était né à Pont-à-Mousson. Au début de sa vie, il est précepteur au collège de l'abbé Dubois où M. Charles Maurice qui nouc fournit l'anecdote suivante, étudiait en 1790 à Ménilmontant. Le jour de sa présentation aux éléves, il leur proposa de deviner son nom. L'un d'eux répondit: "Pantoufle". Vous n'en etes pas si loin que vous le croyez, répliqua-t-il, et il leur déclara que son nom patronymique était "Botte". Vertpré était le père adoptif de Jenny Vertpré, actrice française née à Bordeaux en 1797 et morte à Paris en 1865. Botte s'était fait remarquer au Vaudeville par la distinction qu'il apportait dans l'interprétation de ses roles. Il avait la spécialité de représenter les personnages historiques et il le faisait avec une telle science et une telle habilité qu'il arrivait à incarner son personnage. Cette perfection était le fruit d'un long et pénible travail qui lui avait permis de vaincre sa nature et de la rendre docile à ses efforts. Vertpré finit comme on peut le dire "sur la brèche" puisqu'il devint fou en scène au moment où il interprétait un vaudeville intitulé Fontenelle. (Cases n°2, 39 et 62). VIGNEAUX. Il avait débuté à l'Odeon en 1811. Il passa ensuite à l'Ambigu. Il jouit à son époque d'une très grande renommée et dans la Collection des Acteurs publiée par la maison Martinet, on rencontre de nombreux portraits de cet artiste dans les différents roles qu'il a interprétés (Case n°8).
		Imagerie Parisienne Basset, tra XVIII e XIX secolo (Alberto Milano)
		“Immagini bellissime assai migliori di quelle di Augusta e di Parigi”. Con queste parole i Remondini pubblicizzavano le proprie stampe nei cataloghi di vendita editi negli ultimi decenni del XVIII secolo. I famosi editori bassanesi, ormai al culmine di una parabola imprenditoriale che li vedeva inseriti in un mercato esteso quanto l’Europa, non avevano timore a confrontarsi con i loro principali concorrenti: gli stampatori di Augsburg nel sud della Germania e di Parigi. In realtà i tanti editori tedeschi e francesi erano più che altro specializzati solo in alcuni dei settori toccati dagli intraprendenti italiani e soprattutto ben pochi poterono vantare un così lungo periodo di attività. RUE SAINT JACQUES La dinastia europea che più si avvicina ai Remondini sia come tipologia delle immagini prodotte che come durata tra XVIII e XIX secolo è quella dei Basset di Parigi. Il fondatore di questa celebre stamperia fu L. Basset, che all’inizio del Settecento si installò al numero 670 della rue Saint-Jacques au coin de celle des Mathurins sotto l’insegna di Sainte-Geneviève. Il numero doveva cambiare all’inizio dell’Ottocento divenendo il 64. La rue Saint-Jacques, non lontana dalla cattedrale di Notre Dame, tra la Senna e la Sorbonne, fu per più di due secoli, tra la fine del XVII e la fine del XIX, la sede di centinaia di librai, stampatori, venditori di stampe, incisori, mercanti d’arte e artigiani in vario modo legati all’arte della stampa. Importanti editori vi aprivano le botteghe mostrando le loro insegne rinomate: i Bonnart a “l’aigle” e a “le coq”, i Mariette a “les colonnes d’Hercule”, i Jollain a “l’Enfant Jesus”, gli Audan a “les deux piliers d’or”. Numerosi risultano essere stati i matrimoni tra gli appartenenti alle varie famiglie, quindi spesso imparentate fra loro. Durante il periodo rivoluzionario la via fu rinominata rue Jacques, come le altre della città, in omaggio alle nuove idee e questa differenza è ora utile per poter datare le stampe prodotte in quegli anni, che furono tra l’altro caratterizzati da una imponente produzione di carattere politico e satirico. Questi anni turbolenti videro il tramonto di molte importanti dinastie e la nascita di nuovi stampatori che fiutarono per tempo i gusti del pubblico molto più ampio che si interessava alle stampe. L’IMAGERIE DE LA RUE Sotto il nome di “imagerie de la rue Saint-Jacques” si comprende oggi una vasta gamma di immagini stampate da matrici in rame con le tecniche del bulino e dell’acquaforte sia di soggetto sacro che profano. Tra quelle di soggetto sacro furono numerosissime le rappresentazioni di Cristo, della Madonna e dei Santi, le scene dell’Antico e del Nuovo Testamento e le immagini delle Confraternite. Tra le stampe di soggetto profano si possono elencare le allegorie dei quattro elementi, delle quattro stagioni, delle parti del mondo e dei cinque sensi, sempre riproposte in varianti diverse. Non mancarono certo le stampe con temi amorosi, galanti e romantici e poi le rappresentazioni degli avvenimenti storici e i ritratti, le immagini di attualità, i “cris de Paris” ovvero le immagini dei mestieri esercitati lungo le strade della capitale francese. E poi stampe per paraventi, per parafuoco, ventagli, quadranti di orologio, abat-jour, carte da parati, per passare alle piccole stampe per etichette di liquori e profumi, per biglietti e scatole, involti per bonbons. Si può dire che l’imagerie della rue Sant Jacques coprì una parte importante della produzione di stampe ad alta diffusione francese del periodo, sia dal punto di vista quantitativo che qualitativo. Solo Lione ebbe un’analoga produzione differenziata di stampe ad alta diffusione, mentre gli altri centri si dedicarono essenzialmente alla stampa xilografica. I BASSET I Basset furono gli stampatori più rappresentativi di questo genere e sono giustamente di solito citati tra i primi in ogni bibliografia dedicata all’argomento. Si conosce poco della produzione dei primissimi anni del Settecento, ma il gran salto quantitativo è da riferire all’attività di André Basset, di cui non si conoscono le date di nascita e di morte, che operò tra il 1750 e il 1785. A lui si deve probabilmente il forte ampliamento delle tipologie che divennero tipiche di questo editore. Suo figlio Paul André, che ne seguì con discreta fortuna le orme dal 1785 al 1815, introdusse nuovi tipi di stampe e la ditta all’inizio dell’Ottocento era in buona salute. Paul André riuscì in vario modo a superare il difficile periodo seguito alla Rivoluzione Francese e ad approdare nel nuovo secolo con una produzione più adatta ai tempi, legata al teatro, alla satira di costume e alla caricatura che in quel momento erano grandemente in auge. Tra il 1833 e il 1836 la ditta passò a Hocquart, ma i Basset ne rientrarono in possesso per condurla fin verso la metà del secolo. Si conoscono poche stampe di questo periodo ed è quindi difficile ipotizzare la causa per cui terminarono la loro attività, se per problemi legati alle persone che ebbero a quel punto la responsabilità della ditta o per i mutati metodi di stampa, oltre che per le diverse richieste del mercato. Certo, come nel caso dei Remondini, la limitata utilizzazione della litografia, che era ormai la principale tecnica di stampa per i fogli a larga diffusione, ebbe un ruolo fondamentale nel far diventare i fogli stampati da Basset non solo troppo costosi ma anche poco appetibili al pubblico. DAI SANTI ALLE VUES OPTIQUE Nel corso di circa centocinquant’anni la produzione dei Basset fu enorme e estremamente variata. Uscirono infatti dalle loro presse i fogli di santi e i soggetti comici e satirici, fogli di giochi, scene dei romanzi più in voga e figurini di moda, scene d’attualità, battaglie, ritratti di uomini e donne celebri per arrivare fino alle carte da parati. Nella seconda metà del XVIII secolo Basset produsse in gran numero le “vues d’optique” cioè quelle vedute principalmente di città caratterizzate dai forti colori azzurro, rosa, verde, che dovevano essere posizionate all’interno di una scatola ottica per poter godere di un particolare effetto prospettico. Le “vues d’optique” furono in Francia una specialità tutta parigina e Basset dopo l’acquisto avvenuto nel 1775 delle matrici in rame per vedute ottiche appartenute agli editori Daumont e La Chaussé divenne il maggior produttore parigino. In quello che era diventato anche uno dei maggiori mercati per i Remondini si ripeteva il confronto tra i due editori. Pur nelle notevoli diversità ambedue avevano identificato nel mercato delle stampe ad alta diffusione quello che sarebbe stato il loro futuro di stampatori. (Alberto Milano)

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