Giochi dell'Oca e di percorso
(by Luigi Ciompi & Adrian Seville)
Avanti Home page Indietro

Torna alla ricerca giochi
(back to game search)
Alliance (L') Franco-Russe 
Jeu populaire du "Petit Jurnal" et du "Journal Illustré" 
immagine
Versione stampabile      Invia una segnalazione
image

image

image

image

image

image

image

image

image

primo autore: Henri Meyer, Karl Fichot, F. Miery, G. Julien 
secondo autore: M. Bourgade, Navellier 
anno: 1892 
luogo: Francia-Parigi 
periodo: XIX secolo (4°/4) 
percorso: Percorso di 50 caselle numerate 
materiale: carta (inserto di giornale) (paper) (papier) 
dimensioni: 460X640 
stampa: Stampa su legno in bistro. Inserto del “Le Journal Illustré” del 3/1/1892 e del “Petit Journal" 
luogo acquisto: Francia-Aix-Les-Bains 
data acquisto: 25-10-1986
dimensioni confezione: Inserto di giornale 
numero caselle: 50 
categoria: Storia antica e contemporanea 
tipo di gioco: Gioco di percorso  
editore: "Le Journal illustré", 61 Rue de Lafayette, Parigi 
stampatore: Imprimerie Charaire et C.ie, Sceaux 
proprietario: Collezione L. Ciompi - A. Seville 
autore delle foto: L. Ciompi - A. Seville 
numero di catalogo: 71 
descrizione: Gioco di 50 caselle numerate, spirale, antiorario, centripeto. Inserto de “Le Journal Illustré” del 3 gennaio 1892 e del “Petit Journal”. Sotto il titolo in basso: "Dessins de Henri Meyer, Karl Fichot, F. Miéry et G. Julien, d'après le projet de M. Bourgade. Gravure de Navellier". Al retro interessante articolo sul gioco dell’oca scritto da Alfred Barbou più conosciuto alla fine del secolo con lo pseudonimo di Thomas Grimm (vedi commenti).
Nel centro: "A des memes destins les peuples et les hommes / Sont condamnés. Jouets du hasard, ou des dieux / Un coup de dés nous fait pauvres gens que nous sommes / Ou de terribles jours ou des jours glorieux".

REGOLE: al centro.
"Regle du Jeu de L'Alliance franco-russe: Ce jeu se joue avec deux dés que chaque joueur jette à son tour. Après avoir totalisé les chiffres representes par les deux dés, il compte sur le jeu le nombre de points qu'il a amené et le marque avec une marque distinctive quelconque.
A: Quand le nombre de points amené conduira sur un drapeau, on redoublera le nombre de points.
B: Qui sera rencontré par un joueur prendra la place que celui-ci occupait.
C: Qui ira au n. 7, où est le velocipediste du Petit Journal, avancera d'un nombre de points trois fois égal a celui qu'il aura amené.
D: Qui ira au n. 28 où est la poudre sans fumée, ira se placer au n.40 où est le tirailleur à genoux.
E: Qui ira au n. 35, où est l'alchimiste, reculera d'un nombre de points égal au triple de celui qu'il aura amené.
F: Qui ira au n. 38 où est le tonneau de choucroute, retournera à Paris c'est-à-dire au n. 1.
G: Qui ira au n. 44 où est la forteresse y sejournera jusqu'à ce qu'un autre l'en fasse sortir et il ira prendre la place de celui qui l'en aura retiré. Pour gagner la partie il faut arriver juste au n. 50. Si le nombre de points amené fait qu'on depasse le n. 50 on retournera en arrière en comptant autant de points qu'on en aura amené en trop. Nota bene: Chaque fois que le nombre de points amené conduira le joueur sur un drapeau, il devra crier "Vive la France!" ou "Vive la Russie!" selon la nature du drapeau (français ou russe). Le joueur qui omettrait de lancer ce cri patriotique serait passible d'une peine qui le conduirait à la forteresse, c'est-à-dire au n. 44, où il serait tenu de sejourner jusqu'à ce qu'un autre joueur vienne l'en deloger".


CASELLE: con didascalia.
Cas. 1): Ton vaisseau Paris cité fière / vogue toujours vers la Lumière; Cas. 2): En la justice souveraine / Immanente, espere o Lorraine!; Cas. 3): Les fils d'Alsace aux trois couleurs / De la France ont voué leurs coeurs; Cas. 4): Le Tsar, moujick était ton père / Un peuple est aujourd'hui ton frère; Cas. 5): Drapeau (français); Cas. 6): C'est le chant de la liberté / Acclamant la fraternité; Cas. 7): Rapide velocipediste / Fais trois fois tes points sur la piste; Cas. 8): La France à besoin de hauts faits / Courbet est mort! Salut Gervais!; Cas. 9): Drapeau (russe); Cas. 10): C'est l'image partout cherie / C'est l'image de la Patrie!; Cas. 11): Au matelot feté la-bas / La Bretonne songe tout bas; Cas. 12): Quoi! La Repubblique et le Trone? / C'est vrai, repond le telephone; Cas. 13): Drapeau (françois); Cas. 14): Jusqu'à Moscou sur ses echasses / Dornon va venerer les chasses; Cas. 15): Marin le coeur de tous s'enflamme; / De Saint Petersbourg voici l'ame!; Cas. 16): Pour te feter petits et grands / Jettent au ciel de joyeux chants; Cas. 17): C'est la paix que tient en sa main / Notre ami le grand souverain; Cas. 18): Reichoffen vit dans nos memoires / O cuirassier! comme nos gloires; Cas. 19): Drapeau (russe);Cas. 20): Le Cosaque a belle prestance / Avec sa longue et forte lance; Cas. 21): Cronstadt a scellé l'alliance / Du peuple slave et de la France; Cas. 22): A la beauté la grace allie / L'Imperatrice de la Russie; Cas. 23): Honneur à toi cher Saint Cyrien / Enfant hier, heros demain; Cas. 24): En avant tant pis si l'on saute! / Dit le marin dont l'ame est haute; Cas. 25): Drapeaux et canon; Cas. 26): Desormais nos destins sont votres / General Russe, ami des notres; Cas. 27): Chapeau bas! Le regiment passe / et du devoir laisse la trace; Cas. 28): Cours au quarante, heureux joueur, / Place-toi près du tirailleur (poudre sans fumée); Cas. 29): Alliance c'est en ton nom / Qu'à Cronstadt tonne le canon; Cas. 30): Les peuples trinquent à la gloire / En songeant à quelque victoire; Cas. 31): Drapeau (français); Cas. 32): Quand on voudra; mais pas trop / C'est la devise du lignard tard!; Cas. 33): A Moscou que chacun s'apprete / Pour le Français dont c'est la fete; Cas. 34): Nos marins joyeux et surpris / En troika vont sans roulis; Cas. 35): De trois fois vos points, ce sorcier / Vous force, helas! à reculer; Cas. 36): De Lebel le fameux fucil; / Aux mains du brave, bon outil; Cas. 37): Drapeau (russe); Cas. 38): Qui tombera dans la choucroute / Devra recommencer sa route; Cas. 39): Ne pleurons pas embrassons-nous / Au nom de notre mère à tous; Cas. 40): Ajuste bien là-bas, au coeur / Notre ennemi, lache agresseur; Cas. 41): Drapeaux; Cas. 42): Miribel est premier soldat / Comme l' à voulu Gambetta; Cas. 43): De bon champagne, une rasade! / Et du caviar, camarade; Cas. 44): De se fort on ne sortira / Que lorsqu'un autre s'y mettra; Cas. 45): Drapeau (russe); Cas. 46): Bras dessus, bras dessous gaiment / Ils devisent en attendant; Cas. 47): De Saussier par toute l'armée / La valeur est haut proclamée; Cas. 48): Je me ferais trouer deux peaux / Dit notre homme "j'ai deux drapeaux"!; Cas. 49): Equité,droiture et bonté / Font un chef d'Etat respecté; Cas. 50): France-Russie.

REFERENZA 1
(D'Allemagne, pag. 216): "L'Alliance Franco-Russe. Jeu populaire du "Petit Journal" et du "Journal Illustré". Paris (3 janv. 1892). Bois gravé tiré en bistre. 46x64. Jeu à 50 cases à personnages et drapeaux. Chaque vignette est soulignée d'un distique. Au verso de cette planche, notice interessante sur le Jeu de l'Oie par Alfred Barbou, plus connu à la fin du siècle dernier sous le pseudonyme de Thomas Grimm".

REFERENZA 2
Alfred Barbou (1846-1907)
Homme de lettres et historien. - Journaliste littéraire à "La Vogue", au "Tintamarre", à "L'éclipse", au "Petit journal", etc., sous son nom et sous les pseudonymes: Brévannes, Lussac, Hassan, Thomas Grimm. - Conservateur honoraire de la bibliothèque Sainte-Geneviève.

REFERENZA 4
Le temps des journaux
À partir de la fin des années 1860 et surtout après la chute du Second Empire, la presse invente de nouvelles manières de communiquer avec son lectorat et de travailler l’opinion publique. Offrir un jeu de l’oie à ses lecteurs devient alors une pratique courante, qui se perpétue jusqu’après la Seconde guerre mondiale. Cette appropriation permet la production de dessins originaux, bien différents des planches d’Épinal diffusées jusqu’alors.
Les premiers témoignages remontent tous à l’année 1867: c’est à l’occasion de l’exposition universelle tenue à Paris que "Paris-Magazine" et "La Vie parisienne" offrent à leurs lecteurs un jeu de l’oie consacré à l’événement (Arch. N°2592.). C’est aussi cette année-là que le "Journal des enfants" insère dans ses pages un "Jeu du grand Buffon" directement inspiré des jeux éducatifs du début du XIXe siècle.
Dès la chute du Second Empire, la presse satirique s’empare du jeu de l’oie, où elle met en scène le monde politique de son époque. Les caricaturistes les plus célèbres se prêtent au jeu, comme Georges Lafosse (1843-1880), connu pour ses "trombines", portraits aux têtes disproportionnées. Le "Charivari" (1872, Arch. N°848.), "Le Sifflet" (1874, Arch. N°2772) ou la feuille monarchiste "Le Triboulet" (1881, Arch. N°2688) montrent la voie, bientôt suivie par la grande presse quotidienne qui donne au procédé une audience bien plus grande. Les jeux inspirés des grandes affaires de l’époque font l’objet de suppléments offerts aux lecteurs, accompagnés de légendes très explicites: l’affaire Boulanger (Arch. N°65) dans "Le Figaro" (1889), l’alliance franco-russe (Arch. N°71) dans "Le Petit Journal" (1892), ou l’affaire Dreyfus (Arch. N°558) dans "L’Aurore" (1898).
Ces usages satiriques se poursuivent pendant la Première guerre mondiale, puis dans l’entre-deuxguerres, à un moment où la place du dessinateur de presse commence à s’institutionnaliser. En 1917, rendu infirme par les combats, Gus Bofa dessine un "Jeu de la tranchée" (Arch. N°2021) pour les poilus lecteurs de "La Baïonnette" dont il est un collaborateur régulier. En 1934, Lucien Boucher dessine pour "La Lessive" un "Jeu de l’escargot ou de la justice" qui pointe les lenteurs de la justice dans l’affaire Stavisky. L’habitude ne se perd pas après la Seconde guerre mondiale, comme le montre le jeu paru dans "L’Humanité" en 1949, hostile au général de Gaulle et au plan Marshall.
À côté de ces usages politiques, beaucoup de titres imaginent des jeux thématiques, proches de leur ligne éditoriale: "Comoedia" offre en 1913 un "Jeu du Tutu" (Arch. N°1113.) illustré de portraits d’artistes et de danseurs célèbres de l’époque, Elle propose en 1949 un jeu de l’oie consacré au cinéma, où le dessin est remplacé – fait nouveau – par la photographie. La presse féminine n’est pas en reste, avec des jeux inspirés du quotidien d’une femme moderne ou de la vie d’un couple, comme dans "Marie-Claire" (1938, Arch. N°33) ou "Marie-France" (1946).Ces jeux sont offerts aux lecteurs ou vendus moyennant un petit supplément, souvent à l’occasion des fêtes de Noël. En décembre 1928, "Le Dimanche-Illustré" propose le "Jeu du pingouin" (Arch. N°37) d’Alain Saint-Ogan, le père de Zig et Puce. Le "Jeu de la Perme" (Arch. N°1668) dessiné par Raoul Guérin accompagne le numéro du 29 décembre 1939 du "Journal". En décembre 1948, Raymond Peynet dessine pour "Marie-France" un "Jeu des Bergers et des Mages", au moment où l’artiste Jean-Albert Carlotti crée pour "Arts" un "Jeu de l’oie pour jouer la nuit de Noël".
(Emmanuelle Chapron, Pierre-Marie Delpu)

Exhibitions:
- "Jeu de l'oie: Histoire et métamorphoses". Exposition virtuelle. Festival des Sciences de la Société et des Arts organisé par l'Université d'Aix-Marseille du 9 Mai au 22 Juin 2019 (réalisée par Abdelmajid Arrif).

bibliografia: 1) ALLEMAGNE, Henry-René D’: "Le noble jeu de l’oie en France, de 1640 à 1950", Ed. Grund, Parigi 1950.
2) GIRARD, Alain R. - QUETEL, Claude: "L’histoire de France racontée par le jeu de l’oie", Ed. Balland-Massin Parigi 1982.
3) Catalogo Mostra: "Jeu, jouet et politique", Ville de Poissy. Musée du Jouet, 1982.
4) CHAPRON, Emmanuelle et Alii: "Jeu de l'oie: Histoire et métamorphoses". Exposition virtuelle. Festival des Sciences de la Société et des Arts organisé par l'Université d'Aix-Marseille du 9 Mai au 22 Juin 2019 (réalisée par Abdelmajid Arrif), 2021.

 
  "Histoire du noble jeu d'oie renouvelé des Grecs. L’Alliance Franco-Russe. Jeu populaire du Petit Journal et du Journal Illustré ( par Alfred Barbou).
 
  La troisième Republique (Girard&Quetel)
 
 
   

Vai alla ricerca giochi         Vai all'elenco autori