Giochi dell'Oca e di percorso (by Luigi Ciompi & Adrian Seville)

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Jeu du Chemin de Fer (N°399)

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	primo autore:	Non indicato
	secondo autore:	Didion Paulin (Gangel frères et P. Didion 1860-1861; Gangel et Didion 1861/1868; P.Didion, 1871/1879
	anno:	1875
	luogo:	Francia-Metz
	periodo:	XIX secolo (3°/4)
	percorso:	Percorso di 63 caselle numerate
	materiale:	carta (paper) (papier)
	dimensioni:	240X360 (256X400)
	stampa:	Litografia a colori
	luogo acquisto:	Francia-Parigi
	data acquisto:	20-06-2005
	dimensioni confezione:
	numero caselle:	63
	categoria:	Ferrovie, Tramway, Metropolitana
	tipo di gioco:	Gioco oca variante
	editore:	Imagerie P.Didion
	stampatore:	Imagerie P.Didion (n.399)
	proprietario:	Collezione L. Ciompi
	autore delle foto:	L. Ciompi
	numero di catalogo:	786
	descrizione:	Gioco di 63 caselle numerate, spirale, antiorario, centripeto; riedizione reimpostata del gioco stampato nel 1864 da Gangel a Metz. In alto a sinistra: 399 (nell'esemplare Delhalt, a destra,177). Negli angoli: "Salle de depart. Les voyageurs pour Paris"; "Tain poste"; "Salle des bagages"; "Service des omnibus". REGOLE: nel centro. CASELLE: (con didascalia). Cas. 1): Entrée de la Gare; Cas. 2): Wagon de seconde; Cas. 3): Wagon de premiere; Cas. 4): Tender; Cas. 5): Le Graully; Cas. 6): Bureau de distribution des billets; Cas. 7): Grue hydraulique; Cas. 8): Tunel; Cas. 9): Station; Cas. 10): Telegraphe electrique; Cas. 11): Sonnerie de depart; Cas. 12): Aiguille de changement de voie; Cas. 13): Wagon de troisieme; Cas. 14): Diligence; Cas. 15): Wagon à bagages; Cas. 16): Tender; Cas. 17): La ville de Marseille; Cas. 18): Station; Cas. 19): Buffet; Cas. 20): Wagon à bagages; Cas. 21): Truc portant du vin; Cas. 22): Wagon farinieres; Cas. 23): Wagon de bergerie; Cas. 24): Tender; Cas. 25): La Ville de Nancy; Cas. 26): Signal de ralentissement; Cas. 27): Station; Cas. 28): Pont sur une Route; Cas. 29): Maison de garde; Cas. 30): Tender; Cas. 31): La Ville de Strasbourg; Cas. 32): Wagon à vigie; Cas. 33): Diligence; Cas. 34): Tender; Cas. 35): Ville de Bordeaux; Cas. 36): Station; Cas. 37): Embranchement; Cas. 38): Guerite de cantonnier; Cas. 39): Chateau d'eau; Cas. 40): Pont sur une Riviere; Cas. 41): Verin pour lever; Cas. 42): Plaque tournante; Cas. 43): Disque de ralentissement; Cas. 44): Surveillant de nuit; Cas. 45): Station; Cas. 46): Wagon à houille; Cas. 47): Wagon Poste; Cas. 48): Diligence; Cas. 49): Wagon à bagages; Cas. 50): Tender; Cas. 51): La Ville de Paris; Cas. 52): Bureau du Commissaire; Cas. 53): Signe d'arret; Cas. 54): Station; Cas. 55): La voie libre; Cas. 56): Vue d'une tranchée; Cas. 57): Vue d'une courbe; Cas. 58): Accident; Cas. 59): Wagon à vigie; Cas. 60): Diligence; Cas. 61): Tender; Cas. 62): La Jeanne d'Arc; Cas. 63): Station. NOTA: Vedi anche esemplari Arch. n°13, Arch. n°61, Arch. n°1007, Arch. n°1430, Arch. n°1599 e Arch. n°2770 REFERENZA 1 (D'Allemagne, pag. 226): Jeu du chemin de fer. Metz, Gangel (1864). Litho en couleurs. 46x66. Materiel de traction et de signalisation, ouvrage d'art etc. Dans les coins, personnages et scènes. Voir notice et pl. 42. -Meme jeu. Nancy, Delhalt (réimp.) v.1880. -Variante du meme jeu. Metz, Didion (v. 1875), 24x36. REFERENZA 2 L'imagerie Delhalt à Metz. Jean-Jules Delhalt, ancien associé de la firme Delhalt, Roy et Thomas, fait en 1879, l'acquisition de la maison Gangel et Didion à Metz. Il meurt en 1882. L'exploitation est poursuivie par son fils Alfred qui transfère à Nancy (1892) l'atelier de lithographie. Alfred Delhalt se contente de rééditer le fonds de ses prédécesseurs et d'éditer quelques nouvelles feuilles de soldats et d'actuallités ainsi que des jeux et des découpages. Disparu en 1901, il est remplacé par ses deux fils qui continuent la production jusqu'en 1919. Le fonds, pierres et bois gravés, est alors vendu aux "Arts Graphiques de Jarville-Nancy". (Damamme Jeanne, in: "Le Jeu de l'Oie au Musée du Jouet", 2000)
	bibliografia:	1) ALLEMAGNE, Henry-René D’: "Le noble jeu de l’oie en France, de 1640 à 1950", Ed. Grund, Parigi 1950. 2) MASCHERONI, Silvia-TINTI, Bianca: “Il gioco dell’oca: un libro da leggere, da guardare, da giocare”. Ed. Bompiani, Milano 1981.
		La ferrovia (Mascheroni&Tinti)
		La ferrovia “È vero che le carrozze di prima classe camminano più in fretta dei vagoni ordinari e sono anche più care?” chiede dubbioso il distinto signore in redingote e tuba all’ufficio informazioni: non sarà troppo rischioso viaggiare in ferrovia con la famiglia? Ma la tentazione è forte, l’avventura ha inizio. Siamo nel 1880: le chemin de fer affascina tutti i francesi, anche i più scettici, le sei Grandi Compagnie di strade ferrate moltiplicano senza sosta binari e scambi; in questi anni infine nasce la celebre linea dei Wagon-Lits e l’insuperabile Orient-Express. Sopra i ponti,scomparendo nei tunnel, dentro il cuore delle montagne, la locomotiva sbuffante viaggia lungo le 63 caselle del gioco seguita dai vagoni colorati che trasportano tutto e tutti: persone, bagagli, lettere importanti, vino e animali! Ci sono carrozze di prima, seconda e terza classe, queste ultime ancora molto poco confortevoli con banchi di legno e senza le bottiglie d’acqua calda per riscaldarsiI fili del telegrafo, le parallele delle rotaie, la geometria dello steccato fiorito “trasportano” il treno da una stazione all’altra che ricorda il segno positivo dell’Oca facendo raddoppiare i punti. Ma il viaggio, come quello del gioco, è lungo, con obblighi e imprevisti: bisogna pagare il biglietto, fermarsi o rallentare ai segnali convenuti diligentemente sbandierati dai sorveglianti, entrare nel fumoso buffet, presentarsi all’ufficio del commissario e tornare indietro di dodici caselle sulla piattaforma girevole perché lo scambio non ha funzionato a dovere nel “Labirinto” delle direzioni. Il treno può ancora deragliare in prossimità di Strasburgo, città di frontiera, troppo vicina alla temuta Germania, quasi a voler significare che se il “cammino di ferro” supera le distanze sulla carta geografica e la locomotiva sembra promettere progresso e pace, può anche “sputare” (come fatalmente accadrà) truppe di soldati, artiglieria pesante, diventando così pericolosa macchina di guerra. Infine, subito dopo una curva, il treno si deve fermare davanti al pericolo più grave del gioco, la morte, rappresentata dal cavallo, il vecchio “vapore” investito dal convoglio. Come si vede, lo stampatore non ha voluto illustrare un realistico incidente ferroviario, per rassicurare il pubblico e anche perché forse era ancor troppo vivo il ricordo di un impressionante disastro quando nel tunnel di Meudon morirono nei vagoni in fiamme settantré viaggiatori. Dopo aver toccato Nancy, Bordeaux, Marsiglia, l’eroica “Giovanna d'Arco”, famosa locomotiva dell’epoca, entra trionfante nella stazione della capitale. L’avventura è finita e il nostro viaggiatore prenderà per tornare a casa la vecchia diligenza, ridotta ormai a carrozza-taxi."
		"Le Jeu du Chemin de Fer français." (Alain Galoin)
		Si Pellerin d’Épinal reste l’éditeur d’imagerie populaire le plus connu, d’autres publient des planches comparables : Pinot et Sagaire à Épinal, mais aussi Henri Silbermann et Gustave Fischbach à Strasbourg, Gangel et Adrien Dembour à Metz, Castiaux et Blocquel à Lille, Wentzel à Wissembourg, Lacour à Nancy, Félix Juven à Paris… Ces images avaient à l’origine une vocation religieuse, mais peu à peu, les thèmes se diversifièrent: les faits marquants de l’histoire de France, les légendes et les contes, les romans à la mode, les histoires enfantines, les chansons populaires, firent bientôt les beaux jours de l’imagerie dite d’Épinal. Ces images étaient punaisées sur les "lits clos", sur le linteau de la cheminée ou sur les murs de la plus humble des chaumières. Destinées aux enfants, les planches de pantins et de soldats, déjà bien diffusées, furent complétées par les théâtres de papier vers 1840, puis par des planches de constructions à découper à partir de 1860. Les jeux individuels – images-devinettes – ou collectifs n’étaient pas oubliés: connu depuis le XVe siècle, le jeu de l’oie a alors le vent en poupe et revêt toutes les formes possibles à des fins de divertissement, de pédagogie comme de propagande. Le Jeu du chemin de fer, édité vers 1855 par Gangel à Metz, est conçu d’après une idée d’Ernest Henry sur le principe du jeu de l’oie dont il a la structure tout à fait classique avec ses soixante-trois cases imagées. La règle du jeu figure au centre de la spirale. De deux à six joueurs peuvent s’affronter avec deux dés. Le premier qui arrive à la gare terminus (63) a gagné, mais il doit pour cela éviter les accidents, les retours en arrière prévus par la règle et les ralentissements imposés par les six stations placées sur le parcours. À une époque où la nouveauté du chemin de fer est source de méfiance et de réticences de la part d’un public que le modernisme effraie, le Jeu du chemin de fer propose un voyage initiatique aux joueurs, enfants ou adultes. Tous les éléments qui composent un train sont représentés: locomotive, tender, wagons de première, deuxième et troisième classe, wagons à bagages, wagon de farine, wagon de bergerie, wagon postal… Les infrastructures essentielles ne sont pas oubliées: voies, aiguillages, signalisation, passages à niveau, ponts, tunnels… À la dimension technique s’ajoute un aspect géographique: le train fait escale dans quelques grandes villes de France – Marseille, Nancy, Strasbourg, Bordeaux, Paris. Les joueurs effectuent ainsi un parcours pédagogique et apprennent en s’amusant: le ludique n’exclut pas le didactique. Le jeu de l’oie peut être considéré comme un jeu d’émulation, une compétition sur un parcours fermé où il faut arriver le premier. Arnaud rapporte que Napoléon I.er "s’y donnait avec une ardeur toute méridionale, comptant les cases avec son majeur comme un écolier, se dépitant quand les dés lui étaient contraires, n’entrant au "cabaret" qu’avec humeur, trichant de peur de tomber dans le "puits" ou d’aller en "prison"". Conçu au fil des siècles sur de multiples thématiques, il constitue une source inégalable d’enseignements sur l’histoire des mœurs, des techniques, des sciences et de l’industrie. Il connaît une grande vogue au XIXe siècle. Gangel en a édité un certain nombre sur des thèmes différents : le Jeu du chemin de fer par exemple, ou le Jeu des contes de fées où le joueur, passant d’un conte à l’autre – ceux de Perrault, de Madame d’Aulnoy… –, entreprend un parcours initiatique avec épreuves, enchantements, monstres et autres artifices magiques.

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