Giochi dell'Oca e di percorso (by Luigi Ciompi & Adrian Seville)

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Jeu de la Loterie Nationale

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	primo autore:	Grignon P. F. (la camoufleur)
	secondo autore:	Edition G. A. R.
	anno:	1939
	luogo:	Francia-Parigi
	periodo:	XX secolo (2°/4)
	percorso:	Percorso di 63 caselle numerate
	materiale:	cartoncino
	dimensioni:	280X422
	stampa:	Cromolitografia
	luogo acquisto:	Francia
	data acquisto:	10-05-2007
	dimensioni confezione:
	numero caselle:	63
	categoria:	Lotterie, fortuna, gioco d'azzardo
	tipo di gioco:	Gioco oca variante
	editore:	Edition G. A. R., 4 rue d'Aguesseau, Parigi
	stampatore:	Edition G. A. R. 4 rue d'Aguesseau, Parigi
	proprietario:	Collezione L. Ciompi - A. Seville
	autore delle foto:	L. Ciompi
	numero di catalogo:	888
	descrizione:	Gioco di 63 caselle numerate, spirale, antiorario, centripeto, che ha per tema la lotteria e l'intesa franco-inglese alla vigilia della seconda guerra mondiale (la lotteria è stata creata nel 1933 a favore delle vittime della guerra e dei vecchi combattenti). REGOLE: al centro. "Règle du Jeu. Chaque joueur doit avoir une marque differénte de celle de ses camarades, on joue avec toutes le combinaisons de deux dés. Le premier arrivé à 63 a gagné. Chaque joueur lance les dés à son tour et avance sa marque en comptant les points indiqués par les dés. Si le nombre fait arreter sur une cocarde tricolore, il redouble jusq'à ce qu'il n'en rencontre plus. Si en commençant le jeu un joueur amène 5 par 3 et 2 , il ira se placer au n°26, si c'est 5 par 4 et 1 ce sera au n°53. Celui qui totalise une fois plus de 63, doit reculer en arrière du nombre de points en trop soit 68 par exemple retourne à 55, pour gagner il faut totaliser juste 63. Celui qui arrive au 19 paye le taux convenu et y reste pendant que les autres jouent 2 fois. Qui arrive au 31, paquebot, paie et attend qu'un autre joueur tombe à sa place et l'en retire, qui échoue au 52, prison, paie et attend qu'un autre le delivre. Qui arrive au 58, "Attention mines", paie et recommence tout le jeu. Qui est protegé par le parapluie 13, gagne 7 points. Qui est atteint par un autre joueur paie et prent la place de l'autre. Qui passe au chameau 22 perd 5 points." CASELLE: alcune con didascalia. REFERENZA 1 (D'Allemagne, pag. 225): "Jeu de la Loterie Nationale. Dessin de P. Grignon. Paris, Edit. G. A. R. (1939). Offset coul. 25x39". REFERENZA 2 "Parcours à 63 cases sur le thème de l'entente franco-britannique. Ce jeu ne peut accompagner “un tirage spécial de la Loterie nationale pendant le début de la guerre de 1914”, puisque celle-là n'a été créée qu'en 1933 au profit des victimes de guerre et des anciens combattants (“gueules cassées”). Nous sommes ici à la veille de la deuxième guerre mondiale."
	bibliografia:	1) ALLEMAGNE, Henry-René D’: "Le noble jeu de l’oie en France, de 1640 à 1950", Ed. Grund, Parigi 1950.
		Loterie Nationale Française
		Créée par l’article 136 de la loi de finances du 31 mai 1933 dans le but originel de créer une allocation pour les chômeurs puis de renflouer les caisses de l’État, la Loterie nationale était le plus important organisateur de loterie en France. La Loterie nationale française est l'héritière d'une administration royale, l'Administration générale des loteries. Appelée à l'origine Loterie Nationale au profit des anciens combattants et des calamités agricoles, elle a vite été populaire en France suite à la médiatisation de Paul Bonhoure, qui empocha la somme de 5 000 000 de francs (correspondant à 3,285 millions d'euros de 2012) lors de son premier tirage, qui a lieu au Trocadéro à Paris le 7 novembre 1933, devant une foule de cinq mille personnes. Échappant aux nombreuses sollicitations dont souffriront ses successeurs, l'heureux détenteur du numéro 18414 de la série H, marié, 50 ans, coiffeur à Tarascon, légue son salon de coiffure à son assistant et se rendit acquéreur d'une grosse voiture et d'une propriété de plus de cinquante hectares près de Beaucaire où s'écoule le reste de son existence. Les deux gagnants suivants, en décembre 1933, Monsieur Ribière (orthographe à vérifier), charbonnier à Avignon, et en janvier 1934, Monsieur Raynaud (orthographe à vérifier), boulanger à Cavaillon, seront également fortement médiatisés. Les premiers billets se vendent 100 F et à partir de 1934, apparaissent des billets de Loterie nationale correspondant au 1/5e et 1/10e du billet entier (pour une valeur de 50 F et 10 F) qui portent le même numéro. Ce système de fractionnement ouvre la loterie à une plus large clientèle et à de nombreuses associations qui se lancent dans le métier d'émetteur comme les associations d’anciens combattants et les Gueules cassées dès 1935. Reconduite chaque année par les lois de finances successives, le décret-loi du 12 novembre 1938 qui stigmatisait le "grave danger d’ordre moral des jeux" menace son existence mais les associations d’anciens combattants parviennent à la faire maintenir. Malgré les pénuries de papier, l'irrégularité des trains, les défaillances postales ou les tracasseries des autorités allemandes pendant la seconde Guerre mondiale, les tirages de la loterie nationale se poursuivent salle Pleyel à Paris. Après la guerre, le tirage devient hebdomadaire. Des tranches spéciales apparaissent à la Saint Valentin, la fête des Mères et le vendredi 13. Sévèrement concurrencée par le tiercé créé en 1954, les émetteurs se regroupent en 1974 au sein d’un Groupement d'intérêt économique pour lancer deux ans plus tard un nouveau jeu, le Loto, désormais organisé par la Française des jeux, héritière de la Loterie nationale.

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