Giochi dell'Oca e di percorso
(by Luigi Ciompi & Adrian Seville)
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Nome autore: Pellerin 
Nazionalità: Francia 
Città: Epinal 
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Né en 1756, fils de Nicolas Pellerin, originaire de Mauvages dans la Meuse, maître cartier à Épinal, c’est-à-dire fabricant de cartes à jouer. Il prend en 1773, la suite de son père, c’est-à-dire la Fabrique de Pellerin, puis étend en 1796 son activité d'imprimeur sous le nom d'Imagerie Pellerin. D'entreprise artisanale, il en fit, dès 1800, une véritable industrie imagière qui prit le nom d'Imagerie d'Épinal. Il cède son activité en 1822 à son fils Nicolas Pellerin, né en 1793, et à son gendre Germain Vadet. Son petit fils Charles Nicolas Pellerin (1827-1887) lance la collection des "constructions" qui sont des modèles en carton à découper et monter. Cet aspect de la production de l'Imagerie d'Epinal est d'ailleurs peu connu. La lignée des Pellerin s'est éteinte mais l'Imagerie d'Épinal est toujours bien vivante. Un musée de l'image se trouve sur les quais de la Moselle. On peut y suivre les étapes de la fabrication (technique du pochoir...). On peut y découvrir une machine à colorier du XIXe siècle unique au monde. Jean-Charles Pellerin, cartier dominotier à Épinal (Vosges) se lance dans une belle aventure, une fabrique qui utilise les techniques d'impression de son époque, la gravure sur bois pour l'expression du trait , et le coloris au pochoir pour faire vivre l'image par la couleur. Dans son petit atelier de la rue Léopold Bourg, il donne naissance à la future Imagerie d'Épinal. Il sait s'adapter aux techniques dites modernes avec la lithographie en 1820 et il n'hésite pas à construire des machines permettant la mécanisation de huits coloris au pochoir avec l'aquatype. La fabrique vit ses heures de gloire grâce à une distribution populaire assurée par les colporteurs qui, de village en village font connaître les travaux de l'Imagerie. Après cette ascension, il y eut la terrible descente aux enfers suivie du dépôt de bilan.
1984: C' est une date événement pour l'Imagerie d'Épinal,un groupe de 50 actionnaires spinaliens décide de recapitaliser l'Imagerie pour faire renaître ce patrimoine cher au cœur des spinaliens, comme tous ceux qui ont été bercés depuis leurs plus tendres enfances par ces images populaires offertes en récompense aux enfants sages.
1989: Avec une direction d'entreprise judicieuse et économe qui saura préserver le caractère propre de la maison, le coloris au pochoir, l'Imagerie adapte ses réalisations aux techniques d'impression les plus modernes. Elle retrouve ses racines dans l'expression graphique et artistique de son époque. Elle s'assure la collaboration d'un premier artiste qui sait adapter son talent aux exigences de l'Imagerie: Antonio Gacia.

Une affaire familiale
Au milieu du 18e siècle, Epinal compte de nombreux imagiers en papier: Jean-Charles Didier est dominotier, Claude Dumoulin , imprimeur-libraire et cartier et Nicolas Pellerin, maître-cartier, libraire, relieur et aubergiste. Vers 1779, son fils, Jean-Charles, qui est aussi horloger, aurait eu l’idée de reproduire les cadrans sur papier. Il obtient un brevet d’imprimeur en 1800 et peut alors ajouter des textes aux images, qu’il grave et dessine lui-même, dans un premier temps, avant d’embaucher des graveurs. Son catalogue de 1814 comprend 164 titres où dominent les feuilles de saints, les images d’histoire, les contes et déjà les soldats. En 1822, J-C Pellerin transmet son entreprise à son gendre Vadet et son fils Nicolas: de 45 ouvriers en 1829, l’affaire emploie 91 ouvriers en 1842 dont dix-sept enfants.

Une renommée grandissante
La production s’envole: les titres sont avant tout religieux mais ils laissent peu à peu la place aux sujets d’actualité et de propagande. Les Pellerin, admirateurs, comme leur personnel, de Napoléon, éditent, entre 1830 et 1842, plus de 59 images sur l’épopée napoléonienne. Ces titres, répondant à la demande d’une population nostalgique, font leur renommée. En 1852, les Pellerin introduisent la lithographie: avec l’embauche de vrais dessinateurs, le tracé s’affine, devient moins archaïque. Les images à vignettes prennent définitivement le pas sur les sujets uniques.

La bataille des images
Suite à des dissensions, en 1860, la “Nouvelle imagerie d'Epinal” est créée par Charles Pinot et les deux entreprises déclenchent une véritable “bataille des images”, qui se soldera en 1888, par le rachat de Pinot par les Pellerin. Cependant, les Pellerin développent l’image destinée aux enfants : théâtre, historiettes et images de contes à vignettes vers 1842, constructions ou autres images en trois dimensions à découper vers 1862. Cette orientation fera leur force face aux autres imageries qui, peu à peu, pour des raisons politiques ou économiques, s’éteignent.

Le déclin au 20ème siècle
Vers 1880, Charles Pellerin passe un contrat avec Gaston Lucq, dit Glucq, pour créer une série d’images à visée encyclopédique et des images-réclame. Une autre série, postérieure, dite “aux armes d’Epinal”, plus novatrice dans son esthétique, humoristique et non plus trop moraliste, connaît un grand succès jusqu’en 1914. Mais les guerres successives, l’essor des moyens de communication, les nouvelles techniques d’impression ou de représentation, fragilisent l’entreprise dont la réclame devient la production majeure. La dernière production traditionnelle illustre la guerre de 1914-18. Après les guerres, l’Imagerie, malgré des tentatives de modernisation, périclite et vend son patrimoine aux enchères. La Ville d’Epinal achète une partie des bois gravés et des machines.

IMAGERIE D'EPINAL
La fabrique d'images d'Épinal a été fondée par Jean-Charles Pellerin (Épinal 1756 – id. 1836), graveur en taille d'épargne (les premières images étaient obtenues par l'impression de bois fruitiers gravés en taille d'épargne et le coloriage de 3 ou 4 couleurs au maximum par le procédé du pochoir) et directeur d'un atelier qui connut la plus extraordinaire célébrité. Comme dans la plupart des centres imagiers d'expression populaire, en France (Chartres, Orléans, Le Mans), c'est au XVIIe siècle que naissent, à Épinal, les premières " feuilles de saints ", ou images de préservation. Avant elles, l'imprimeur Pierre Houion réimprima, en 1617, les Rois et les ducs d'Aquitaine depuis Théodoric Ier avec des portraits d'Ambroise-Ambroise taillés dans le bois. Ces œuvres sont du même esprit et annoncent les 2 images de Claude Cardinet, premier imagier spinalien. Imprimeur-libraire et fournisseur de la Maison de ville, celui-ci vivait avec peine de son commerce et, ainsi que plusieurs de ses compatriotes, il quitta Épinal pour y revenir, en 1672, à la condition d'être amodié. L'une de ces images, Saint Nicolas, est datée de 1664; les images étaient alors vendues imprimées en noir, et les acquéreurs, faisant office de décorateurs, découpaient certaines parties de la composition pour y coller des morceaux de tissus et de papiers coloriés, parfois argentés ou dorés. L'imagerie populaire, tant à Épinal qu'ailleurs, est essentiellement de préservation, donc religieuse: cette protection des saints s'attachait non seulement aux personnes, mais aussi à leurs biens, maisons et bestiaux pour les ruraux. Jean Bouchard, à l'extrême fin du XVIIe siècle, exécuta une magnifique xylographie, la Sainte Famille, taillée vigoureusement dans la planche de poirier. Au XVIIIe siècle, la Lorraine se remet des terribles années de guerre et, à Épinal, l'imagerie continue: elle est l'œuvre de fabricants de cartes à jouer, ou cartiers; Jean-Nicolas Vatot, né à Nancy en 1705, s'établit en 1731 comme imprimeur et marchand-libraire à Épinal. De sa production d'imagier subsiste une seule œuvre, Cantique spirituel à la louange du très saint sacrement, parfaitement équilibrée dans la xylographie et le coloriage à 3 couleurs, qui " chantent " remarquablement. Puis, venus de la Meuse, les Didier laissèrent un bel œuvre; leurs images, tant par la qualité audacieuse du graphisme que par la beauté des taches de couleurs, véritables enluminures, donnent un renom mérité à la ville d'Épinal; l'aîné des frères, Jean-Charles, voit lui-même l'aîné de ses six enfants, Jean-Charles Didier II, lui succéder dans son commerce d'images. Antoine-Marcel Raquin, né à Épinal en 1756, exerce d'abord la profession de " chamoiseur " et devient imagier en épousant la fille de Jean-Charles Didier; n'étant pas breveté imprimeur, il grave lui-même les lettres des complaintes ou cantiques encadrant le sujet de ses images. Bastien n'est connu que par une seule image, la Crucifixion, magnifique xylographie aux couleurs chantantes; cet imagier, qui fut horloger, est mort à Épinal en 1785. La Révolution provoqua, à Épinal comme ailleurs, la disparition de l'imagerie religieuse et entraîna la destruction des bois gravés et des réserves d'images. Les petits imagiers ne purent supporter cette suppression de leur gagne-pain, et le Concordat permit aux centres de Rennes, d'Épinal, de Metz, de Nancy, de Montbéliard, de Strasbourg de continuer à produire à la fois des images religieuses, historiques et militaires. Mais, dans la seconde moitié du XIXe siècle, Épinal seule demeure, avec Jean-Charles Pellerin, créatrice de l'" industrie " de l'image populaire: c'est lui qui comprendra le besoin d'une imagerie enfantine, à la fois instructive et amusante. Il grava lui-même, à ses débuts, puis engagea des graveurs professionnels, dont Réveillé, Georgin, Canivet, Vernoeil, Boulay, Victor Roy, Thiébault. Georgin grave, de 1830 à 1845, l'épopée impériale: batailles et grands personnages du premier Empire; après sa mort, en 1863, Charles Pinot, graveur-dessinateur, instaure une imagerie encore pleine de charme, mais très loin de la rude beauté exprimée par ses prédécesseurs. L'imagerie Pellerin, toujours aux mains de la même famille, accepta la lithographie, nouvellement inventée, qui multiplie les sujets les plus divers: contes et légendes, chansons, alphabets, rébus, imagerie militaire de tous régiments, théâtres, cerfs-volants, métiers, loteries, cris de Paris, ombres chinoises, jeux divers. De 1854 à 1856, le plumiste Jules Chaste est l'auteur de nombreuses feuilles volantes; en 1858 apparaît le procédé du gillotage; les presses modernes remplacent les anciennes; en 1860, Pinot, en démêlés avec Pellerin, fonde avec Sagaire une nouvelle imagerie, qui fonctionnera jusqu'en 1888 pour être rachetée par Charles Pellerin. Actuellement, la maison Pellerin reste la seule " imagerie " au monde.
(Larousse)






 

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